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Il y a dans notre Galaxie des milliards d'étoiles de même type que le Soleil. La plupart, sinon toutes, ont un cortège de planètes qui leur tourne autour (depuis la première découverte historique, en 1995, d'une planète en orbite autour d'une autre étoile que le Soleil, les découvertes se sont multipliées ces dernières années et on connaît plus de 4.000 exoplanètes).
Parmi ces planètes extrasolairesplanètes extrasolaires, il doit bien y en avoir qui ressemblent à la Terre et qui évoluent à une distance de leur étoile comparable à celle de la Terre au Soleil, ni trop près (ce qui transformerait ces planètes en enfer brûlant), ni trop loin (ce qui les transformerait en un monde glacé et mort). Alors, ce serait bien le diable si la vie n'était pas apparue sur l'une d'entre elles ! Et si ce n'est pas le cas dans notre Galaxie, n'oublions pas que l'Univers est peuplé de milliards d'autres galaxies, contenant chacune des milliards de soleils. Qu'il existe d'autres planètes dans l'Univers avec des conditions comparables à celles régnant sur notre Terre ne fait guère de doute aux yeuxyeux des astronomesastronomes.
Mais, à partir du moment où on a rassemblé les mêmes conditions physiquesphysiques que sur Terre, la vie va-t-elle inévitablement apparaître ?
N'oublions pas que, sur Terre, le processus a pris des milliards d'années. La vie a commencé dans l'eau, il y a environ quatre milliards d'années, avec des bactériesbactéries qui ont donné naissance aux alguesalgues photosynthétiques un milliard d'années plus tard. Ces algues se sont multipliées dans les océans où elles sont restées encore deux milliards d'années avant de coloniser la terre ferme, donnant naissance au règne végétal puis au règne animal et, enfin, à la vie intelligente. Ce processus est-il inéluctable ou s'agit-il d'une suite de hasards et d'enchaînements heureux ?
L'observation n'apporte, pour l'instant, pas d'élément de réponse car aucune autre planète dans notre Système solaireSystème solaire n'offre des conditions comparables à celles de la Terre (en particulier, notre Planète bleue est la seule sur laquelle l'eau se rencontre sous ses trois états physiques : solidesolide, liquideliquide et gazeux) et nous n'avons donc pas de point de comparaison possible. Quant à l'expérimentation, elle est pour le moins délicate dans la mesure où l'on peut difficilement accélérer le cours du temps pour reconstituer, même en quelques années, ce qui s'est fait en des milliards d'années.
La Terre est la seule planète du Système solaire sur laquelle l'eau se rencontre sous ses trois états physiques : solide (neige ou glace), liquide et gazeux (vapeur d'eau invisible dans l'atmosphèreatmosphère). On voit ici un paysage d'Islande qui illustre bien le cycle de l'eau sur Terre : la neige qui fond alimente les cours d'eau, l'eau s'évapore au niveau des points chaudspoints chauds au-dessus desquels une partie de la vapeur d'eau se condense en gouttelettes qui forment des fumerollesfumerolles.