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Notre pensée est dépendante de notre environnement : nous avons intégré l'organisation interne du cosmoscosmos, nous intégrons aussi les connaissances et la culture de notre civilisation. La découverte de phénomènes nouveaux comme les quasars a rétroagi sur nos modes de pensée. La réflexion dans laquelle ils nous plongent a trait à l'univers, à nos relations avec autrui et à la manière même dont nous élaborons notre pensée.
Trou noir massif au milieu d'une galaxie. © ESO/L. Calçada, CC BY 4.0
Avec la découverte des quasars, nous voyons comment les théories restent ouvertes et, somme toute, biodégradablesbiodégradables, comment elles sont capables de se modifier quand les faits sont têtus. Flexible, polémique, circonscrit à son domaine, le processus scientifique tend à empêcher la fixation doctrinaire, même si les tentations existent et les mythes demeurent omniprésents.
Pour aller plus loin, découvrez le livre de Daniel Kunth Les Balises de l'univers aux Éditions Le Pommier, dont sont extraites certaines de ces pages.
Que dire des quasars ? Qu'ils sont objets de rêve, réalité indiscernable, escamoteurs ou illusionnistes, gardiens de notre univers observable, sentinelles de l'invisible ? Autant d'images qui nous obligent à introduire le doute puis l'expérience pour vérifier nos hypothèses, en mettant nos croyances à l'épreuve, quitte à les abandonner ou à les dépasser pour, enfin, ouvrir de nouvelles fenêtresfenêtres sur le cosmos.