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Une attention particulière a été apportée à la qualité des images produites. Après une sélection rigoureuse, chaque image a été étudiée et minutieusement retravaillée.
Retraitement des images : un travail en trois étapes
- Retravaillée et corrigée de ses imperfections, parfois au pixel près. En particulier, il s'agissait d'ôter leurs défauts (taches, rayures...) apparus après leurs développements au laboratoire, de retour sur Terre.
Le râteau posé sur une pierre (Apollo 16-EVA3-Station 11). © Images Nasa/JSC, retraitements O. de Goursac - Tous droits réservés
- Complétée lorsqu'un segment de photo manque quand l'astronaute n'a pas correctement cadré son sujet, par exemple coupant le haut du LM. Soit il a été emprunté à une image adjacente, soit il a été reconstitué d'après des éléments réels puisés dans les archives d'autres missions lunaires (en particulier pour compléter des détails sur les engins lunaires eux-mêmes).
- Assemblée avec d'autres images en larges panoramiques : ici, les défauts de parallaxe entre les photos ont été corrigés et toutes les fameuses croix de repérages sur les films ont été supprimées au risque d'alimenter la « théorie du complot ».
Par contre, les défauts les plus artistiquement réussis, selon moi, sont ceux induits par les lentilles des objectifs. La lumièrelumière autour du SoleilSoleil, lorsqu'il est pris de face et de côté, vibre avant de s'estomper vers un noir profond. Ces reflets, parfois irisés, « habillent » avantageusement un ciel lunaire d'un noir très profond. En effet, le ciel lunaire est bel et bien noir, car notre satellite est dépourvu d'atmosphèreatmosphère.