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Les fouilles du rempart en 2003
Conduite du projet : Association pour la Recherche sur l'Age du fer en Auvergne
- Responsable d'opération : Thomas Pertelwieser, assisté de IrisIris Ott et Damien Séris
© Photos : Thomas Pertelwieser, ARAFA - Reproduction et utilisation interdites
A gauche on peut voir l'extrémité de la terrasseterrasse après enlèvement de la couche végétale. A droite, une semaine plus tard au même endroit. Le murmur était bien caché dessous.
Aucune indication stratigraphique sur la datation de ce mur n'est présente. Bien que plus étroit que le mur longitudinal du rempart, il est construit de la même façon. Il s'agit vraisemblablement de constructionsconstructions contemporaines
© Photos : Thomas Pertelwieser, ARAFA - Reproduction et utilisation interdites
A gauche : Vue du mur à partir de la terrasse. On aperçoit à l'arrière du village "le petit camp de César. Sur la photo de droite : Éboulis du rempart. Ils seront fouillés en 2004 et donneront des informations capitales sur la datation des phases anciennes.
© Photos : Thomas Pertelwieser, ARAFA - Reproduction et utilisation interdites
Une incinération romaine est dégagée sur la terrasse, dans la dernière couche d'éboulis du rempart. Elle est datée entre 30 et 80 après J.-C.
A ce moment là, le dernier état du rempart est éboulé, son caractère défensif n'existe plus.
© Photos : Thomas Pertelwieser, ARAFA - Reproduction et utilisation interdites
Une bonne longueur du rempart est maintenant découverte. A droite : Le parement interne du rempart est bien conservé, la couche archéologique a livré des clous de chaussures et des tessons identiques à ceux découverts en 2002 dans l' autre partie. Les fragments les plus récents datent de la période 25 avant/15 après Jésus-Christ.
Les pierres sont ensuite numérotées et après un relevé très précis le démontage d' une partie du rempart commence. Le mobilier des murs transversaux permet de dater leur construction qui ne peut être antérieure au dernier quart du premier siècle av. J.-C.
Une interprétation claire ne peut être faite de la fonction de ces murs, ils ne se justifient pas comme contrefortcontrefort car on n'a constaté aucune menace d'écroulementécroulement côté plateau. On a plutôt l'impression d'une construction en forme de rampe pour monter sur le rempart.
Le niveau de leur base et leur mode de construction permettent de penser qu'ils peuvent appartenir au même état stratigraphique que le mur longitudinal. Seul le dégagement complet de la couche passant sous ce mur permettra d'éclaircir la datation de la construction de cette dernière phase du rempart.
L'objectif principal de la fouille de 2004 est de comprendre les modes de construction et la datation des anciennes phases.
Vue panoramique du site à la fin des fouilles 2003 © Photos : Thomas Pertelwieser, ARAFA - Reproduction et utilisation interdites
Quelques objets découverts lors des fouilles
© Photos : Thomas Pertelwieser, ARAFA - Reproduction et utilisation interdites
A gauche : EPAD au cavalier - Epasnactus - (découvert en 2003 sur le terrasse) - A droite : Fibule du Hallstatt D3 (-600 avant J.-C.)
(découverte 2002 côté Nord du talus du rempart sur une couche d'occupation ancienne qui repose immédiatement sur le sol géologique).
© Photos : Thomas Pertelwieser, ARAFA - Reproduction et utilisation interdites
A gauche : Fourreau d' épée - (découverte 2001, dans les éboulis de la terrasse) - A droite : De nombreux clous de chaussures sont découverts en 2002 et 2003.