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    Voyager dans l'espace est l'un des vieux rêves de l'Homme. Il date de bien avant les débuts de l'astronautique moderne. Depuis cinquante ans le rêve du tourisme spatialtourisme spatial est devenu réalité pour quelques centaines d'astronautes. Il pourra peut-être aussi l'être pour l'Homme de tous les jours.

    L'avion des paraboles est un Airbus A300, à commandes manuelles, spécialement aménagé. Comme dans un ascenseur dont le câble se serait rompu, les passagers flottent dans la cabine. © Novespace

    L'avion des paraboles est un Airbus A300, à commandes manuelles, spécialement aménagé. Comme dans un ascenseur dont le câble se serait rompu, les passagers flottent dans la cabine. © Novespace

    Certes depuis 2001, date du vol du premier « touriste spatial », Dennis Tito, on a vu des non-professionnels de l'espace s'offrir un billet pour l'orbite terrestre, et séjourner quelques jours à bord de la Station spatiale internationale. Jusqu'à présent, le prix du vol (allant de 20 à 40 millions de dollars) n'allait pas dans le sens d'un accès pour tous à l'espace. Les prix diminuent pourtant. Virgin GalacticVirgin Galactic propose ainsi des réservations pour ses futurs vols suborbitauxvols suborbitaux à 200.000 dollars (soit un peu plus de 154.000 euros).

    Passagers d’un vol suborbital en phase d’apesanteur. Et si c’était vous ? Voyager dans l'espace ne sera peut-être plus un fantasme. © Virgin Galactic

    Passagers d’un vol suborbital en phase d’apesanteur. Et si c’était vous ? Voyager dans l'espace ne sera peut-être plus un fantasme. © Virgin Galactic

    Voyager dans l'espace : les avantages du vol suborbital

    Le vol suborbitalsuborbital, qui consiste à franchir la frontière de l'espace (la ligne de Karman) et revenir immédiatement sur Terre, est moins coûteux, plus simple techniquement, plus économe en énergieénergie qu'un vol avec mise sur orbite. En effet, dans le cas du vol suborbital, l'astronef utilisé n'atteint pas la vitessevitesse de satellisation et ne peut donc pas se mettre en orbite. Il possède juste assez d'énergie pour atteindre l'espace, mais ne peut s'y maintenir.

    Après son décollage, il effectue une trajectoire « en cloche » qui culmine au-delà de 100 km d'altitude et revient sur Terre en quelques dizaines de minutes. Néanmoins, ce bref vol permet aux passagers de vivre l'accélération d'un moteur fusée, de contempler la beauté de la Terre depuis l'espace et de bénéficier d'un état d'apesanteur de quelques minutes.