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À la fin du XVIe siècle, les astronomesastronomes Tycho Brahe et Johaness Kepler introduisirent le terme de nova stella, qui veut dire « étoile nouvelle » en latin, pour qualifier l'apparition transitoire de nouvelles étoiles sur la voûte céleste. Cependant, il fallut attendre les développements de l'astrophysique au XXe siècle pour que l'on commence à comprendre ce qui se cachait derrière ces curieux phénomènes, des explosions thermonucléaires colossales avec des étoiles, et que l'on fasse la distinction entre les novae et les supernovaesupernovae.
Quelle différence entre nova et supernova ?
Ainsi, à la différence des supernovae, les novae sont des explosions qui ne conduisent pas (ou rarement) à la destruction de l'étoile progénitrice ou qui ne produisent pas une étoile à neutrons ou un trou noir. Dans le cas d'une nova, tout commence avec une naine blanche dans un système binairesystème binaire qui accrète de l'hydrogène en provenance de son étoile compagne, souvent en phase de géante rougegéante rouge, jusqu'à ce que la pressionpression et la température en surface deviennent suffisantes pour enclencher une réaction de fusionfusion thermonucléaire explosive.
La luminositéluminosité de l'étoile est alors multipliée par 10.000 pendant quelques jours. Le processus peut se répéter : on sait par exemple que RS Ophiuchi a explosé six fois en un siècle. Les novae sont donc récurrentes.
Qu'est-ce qu'une nova naine ?
À noter que ce que l'on appelle une nova naine, qui est moins lumineuse qu'une nova classique et a fortiori qu'une supernova, est plutôt une étoile variableétoile variable cataclysmique du type U Geminorum. Dans ce cas, ce sont surtout des variations de la luminosité dues au processus d'accrétionaccrétion sur la naine blanchenaine blanche qui sont en cause et pas des explosions.