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Le nom de Sagittarius A* est souvent donné, avec comme diminutif Sgr A*, à l'astre compact contenant environ 4 millions de masses solaires, et que tout porteporte à croire qu'il constitue un trou noir supermassif, au cœur de la Voie lactée.
Sa découverte remonte aux 13 et 15 février 1974 lorsque les astronomesastronomes états-uniens Bruce Balick et Robert Brown ont appliqué la technique de synthèse d'ouverture pour combiner un réseau de radiotélescopesradiotélescopes sur le fameux observatoire de Green Bank avec un autre instrument situé à Huntersville, en Virginie-Occidentale. Cela leur a permis de mettre en évidence une puissante radio-source compacte en direction du centre de la Voie lactée, dans la constellationconstellation du Sagittaire. La source fut baptisée Sagittarius A. En 1982, Brown lui donnera finalement le nom qui est resté depuis : Sagittarius A*. Comme l'excitation concernant cette source radio ne faisait qu'augmenter au fur et à mesure qu'on l'étudiait, au moins dans le cas de Brown, il a ajouté « * » qui désigne en physiquephysique un atomeatome excité.
Au cours des années 1990, des équipes d'astronomes vont étudier patiemment les mouvementsmouvements d'étoilesétoiles autour de Sagittarius A*. Ces étoiles ne pouvaient être vues que dans l'infrarougeinfrarouge, car il y a une telle quantité de poussières et de nuagesnuages moléculaires qui s'intercalent entre un observateur sur Terre et le centre de la Voie lactée qu'il n'est pas possible de l'étudier dans le visible. Les photonsphotons gamma et X passent sans problème par contre, et bien sûr des ondes radio dans le domaine millimétrique et le rayonnement infrarouge.
Une étoile en particulier, baptisée S2, a fait l'objet de mesures soigneuses. Or, il s'avère que les caractéristiques des mouvements de ces étoiles renseignent sur la masse d'un corps attracteur. Tout se passe avec les orbitesorbites de ces étoiles comme si un astre particulièrement compact contenant environ 4 millions de masses solaires se trouvait vers le centre de la Voie lactée. L'explication la plus crédible, et de loin pour l'existence d'un tel astre compact, est celle d'un trou noir supermassif. C'est un laboratoire pour tester la relativité généralerelativité générale et ses alternatives comme théories relativistes de la gravitationgravitation. On l'étudie avec l'Event Horizon Telescope (EHT) pour tenter de former une image de son horizon des évènements. Le détecteur d'ondes gravitationnellesondes gravitationnelles eLisa devrait aussi être utilisé dans ce but au cours des années 2030.