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    C'est l'acronyme de Stanford Linear Accelerator Center (SLAC). Fondé en 1962, et renommé en 2008 en SLAC National Accelerator Laboratory, le SLAC est un laboratoire de physique situé à Stanford, en Californie. Il est connu notamment pour son accélérateur de particules linéaire situé 10 mètres sous terre. Des particules chargées y sont accélérées jusqu'à atteindre une vitesse suffisante pour qu'elles réagissent entre elles. En faisant cela, les chercheurs déduisent des propriétés des particules, comme leur masse ou leur composition. L'accélérateur du SLAC mesure 3,2 kilomètres de long, et a permis de faire plusieurs découvertes en physique des particules, comme la découverte du quark charm en 1976, de la structure en quarks des protons et des neutronsneutrons en 1990, ou des leptonsleptons tau et tauon en 1995.

    Bien que l'accélérateur ait été fermé dans les années 2000, le SLAC dispose de nombreuses autres installations, visibles ci-dessous. Le laboratoire étudie ainsi de nombreux domaines, physique, chimiechimie, biologie, astrophysiqueastrophysique... le Stanford Synchrotron Radiation Laboratory, par exemple, a permis à Roger D. Kornberg de décocher le prix Nobel de chimie en 2006.

    Une vue aérienne de l'accélérateur linéaire du SLAC de 3,2 kilomètres de long. L'installation SLAC s'étale sur près de 172 hectares. © <em>SLAC National Accelerator Laboratory</em>
    Une vue aérienne de l'accélérateur linéaire du SLAC de 3,2 kilomètres de long. L'installation SLAC s'étale sur près de 172 hectares. © SLAC National Accelerator Laboratory

    C'est au SLAC que l'on génère les plus puissants rayons X au monde

    Aujourd'hui, c'est surtout le laserlaser Linac Coherent Light Source (LCLS), le plus puissant laser à rayons Xrayons X existant sur Terre, qui fait connaître le SLAC National Accelerator Laboratory. Il utilise une partie de l'ancien accélérateur de particules et se base sur le rayonnement synchrotronrayonnement synchrotron : des atomesatomes y sont chauffés par de puissants aimantsaimants à des millions de degrés, si bien qu'ils sont ionisés, c'est-à-dire que leurs électronsélectrons sont éjectés. Ils émettent ensuite des rayons X, sous l'effet du champ magnétiquechamp magnétique. Ces rayons X générés atteignent un milliard de fois la luminositéluminosité relative des sources synchrotron traditionnelles. Ils sont ensuite focalisés pour former un faisceau laser à impulsions : ils permettent ainsi de prendre des clichés d'objets avec un niveau de détails jamais égalé auparavant.

    Le laser à rayons X révèle comment les protéines bactériennes se transforment en réponse à la lumière © SLAC, LCLS
    Le laser à rayons X révèle comment les protéines bactériennes se transforment en réponse à la lumière © SLAC, LCLS