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Le baromètre à mercure a été élaboré par Evangelista Torricelli. Il permet de déterminer la pression atmosphérique. © Saperaud, Domaine public, Wikimedia Commons
Le baromètrebaromètre à mercure est un instrument de mesure permettant de calculer la pression atmosphériquepression atmosphérique. Il aide également à déterminer approximativement l'altitude.
- Inventé en 1643 par Evangelista TorricelliEvangelista Torricelli
La première version du baromètre à mercure est signée Evangelista Torricelli, en 1643. Le physicienphysicien et mathématicienmathématicien italien produit cet instrument de mesure à partir du principe d'équilibre entre la pression atmosphérique et une colonne de mercure coiffée d'un espace circonscrit et vide. Torricelli étudie au préalable la pompe à eaupompe à eau de GaliléeGalilée. Le tube de Torricelli, en forme de U, intègre une graduation de référence mesurant la différence de niveau entre deux surfaces libres du mercure. Le baromètre a plusieurs inconvénients : l'encombrement et la fragilité du tube de verre, le coût important et la toxicitétoxicité du mercure, les corrections nécessaires dues à la tension superficielle du mercure et à sa dilatationdilatation dépendante de la température extérieure.
Évolution du baromètre à mercure
En physique, l'unité torr, dédiée à Torricelli, coïncide avec la pression d'1 mm de mercure. Toutefois, le système international retient comme référence le pascal, du nom de Blaise PascalBlaise Pascal qui développa ses recherches dans ce domaine. Le contexte de l'Inquisition ne permet pas à Torricelli de diffuser ses résultats. Les théologiens réfutent l'idée du vide, justement présent dans le baromètre à mercure. Torricelli parvient à déduire que la pression atmosphérique varie et qu'une baisse du mercure est synonyme de mauvais temps. Le physicien René DescartesRené Descartes poursuit l'analyse et émet l'hypothèse que la pression atmosphérique baisse avec l'altitude. Par la suite, le physicien hollandais Christian HuygensChristian Huygens perfectionne le baromètre à mercure en 1672. On peut également citer les évolutions permises par Robert Hooke, Louis-Joseph Gay-Lussac et Jean Fortin.