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Selon la nature variable ou non de l'énergie noire, l'univers finira par un Big Crunch ou continuera éternellement son expansion. Sur ce schéma, on voit la décélération puis l'accélération de l'expansion de l'univers observable en fonction du temps en abscisse. Trois scénarios possibles pour la fin de l'univers apparaissent alors. © Nasa/CXC/M. Weiss
L'accélération de l'expansion de l'univers a été mise en évidence en 1998 par deux équipes internationales, le Supernova Cosmology Project, mené par Saul Perlmutter, et le High-Z supernovaesupernovae search team, mené par Adam Riess. Alors que la théorie standard du Big BangBig Bang prévoyait une décélération de la vitesse d'expansion de l'univers, leur étude de l'histoire de l'expansion de l'univers à l'aide des supernovae SNSN Ia sur plusieurs milliards d'années a montré que celle-ci avait au contraire accéléré depuis quelques milliards d'années. Rappelons que cette expansion ne se manifeste qu'à une échelle plus grande que celle des amas de galaxies. Ni le Système solaire, ni la Voie lactée ne sont affectés par l'expansion de l'univers prédite par la théorie de la relativité généralerelativité générale.
L'interprétation la plus simple de l'accélération de l'expansion fait intervenir une forme d'énergieénergie connue sous le nom d'énergie noire (ou énergie sombre, traduction dans un cas comme dans l'autre du terme anglais dark energy)). Sa nature est inconnue et selon les théories proposées pour l'expliquer, le destin de l'univers ne sera pas le même. Il finira selon un Big CrunchBig Crunch, selon le scénario du Big RipBig Rip ou continuera selon une expansion éternellement accélérée.