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La découverte, par une équipe d'astronomes dirigée par le Japonais Yoshiki Matsuoka, de 83 quasars très lointains, ces noyaux actifs de galaxies abritant un trou noir supermassif effroyablement gourmand, confirme que ces objets gargantuesques étaient communs durant l'enfance de l'univers sans pour autant être assez nombreux pour expliquer sa réionisation (passage des atomes neutres à des particules chargées). Elle a fait l'objet de cinq publications parues entre 2016 et 2019 (voir fin de ce communiqué).

Ces quasars de luminosité relativement faible se cachaient dans les images du télescope japonais Subaru installé à Hawaï, aux côtés de 17 autres quasars déjà connus. Ils se situent tous à une distance d'environ 13 milliards d'années-lumière. On les observe donc tels qu'ils étaient 800 millions d'années à peine après le Big Bang. Il y aurait environ un trou noir supermassif dans un volume d'un milliard d'années-lumière cube, insuffisant pour produire le rayonnement nécessaire à la réionisation du jeune univers, avant le cap du milliard d'années d'existence. Les étoiles ou les galaxies naissantes en sont plus probablement la source.

Les 83 nouveaux quasars (toutes les lignes sauf les deux dernières) et les 17 autres déjà connus (deux dernières lignes en bas de l'image) identifiés dans les données du télescope japonais Subaru. Leur couleur écarlate provient du décalage vers le rouge observé pour les objets très distants. © <em>National Astronomical Observatory of Japan</em> (NAOJ)
Les 83 nouveaux quasars (toutes les lignes sauf les deux dernières) et les 17 autres déjà connus (deux dernières lignes en bas de l'image) identifiés dans les données du télescope japonais Subaru. Leur couleur écarlate provient du décalage vers le rouge observé pour les objets très distants. © National Astronomical Observatory of Japan (NAOJ)
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