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Là-haut, à 400 kilomètres au-dessus de nous, Thomas Pesquet a une vue imprenable sur notre Planète. Ainsi, depuis ce balcon dans l'espace ou plutôt depuis la fenêtre de la cupola, rien ne lui échappe, ou presque. La beauté de la Terre -- celle qu'on surnomme la « bille bleue » (depuis la photo prise par Apollo 17 en 1972), modeste planète rocheuse située dans la zone habitable de son étoile, le Soleil --, et aussi les drames qui se jouent plus bas, tels les inondations et les incendies qui ravagent des forêts souffrant de grandes sécheresses (la Californie depuis des semaines, la Grèce, la Turquie, l'Algérie...).

Aurore

Photos extraites de la série Aurore australe photographiée par Thomas Pesquet. © ESA

Au fil de ses 16 tours de la Terre par jour (16 levers et couchers de Soleil !), l'astronaute français en voit vraiment de toutes les couleurs : ici les ocres de Namibie ou du Sahara, là les nuances de bleu des océans, le vert des grandes forêts, etc., et, évidemment, les aurores qui embrasent la haute atmosphère. Un spectacle qu'on ne se lasse jamais de contempler, encore moins à travers les yeux des astronautes. Ces derniers jours, Thomas Pesquet n'a pas manqué de saisir la récente vague qui a déferlé aux hautes latitudes australes. On voit une brume verdâtre ondulant au-dessus de l'antarctique plongé dans l'obscurité (longue nuit australe) et sur laquelle semble glisser le vaisseau orbital. Et cette nuit ? Combien de Perséides les passagers de la Station spatiale vont-ils voir tomber sur la Terre ?

Evening aurora
Dark Soyuz over aurora
Aurora in the evening

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Dans les yeux de Thomas Pesquet : la désintégration d'un cargo Progress avec Pirs dans l’atmosphère terrestre

 

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