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À l'occasion du 241e meeting de la Société américaine d'astronomie (AAS), le directeur de la division astrophysiqueastrophysique de la NasaNasa Mark Camplin a donné plus de détails sur les bonnes performances du télescope spatial James-Webbtélescope spatial James-Webb, dont il était le responsable scientifique. La conclusion est la suivante : en dépit des multiples impacts de micrométéorites relevés sur le miroirmiroir primaire, le JWST continue de fonctionner « mieux que prévu ».
En effet, pour tout télescope, la résolutionrésolution reste limitée par la diffractiondiffraction des rayons, qui est proportionnelle à la longueur d'ondelongueur d'onde et au diamètre du miroir. Dans le cas du JWST, cette limite est de 1,1 micronmicron, soit bien mieux que les deux microns théoriquement prévus. La résolution est bien plus fine qu'attendue et la sensibilité de l'instrument NIRCamNIRCam (observation en proche-infrarougeinfrarouge) est 35 % meilleure aussi. La précision se gagne avec la stabilité du télescope spatial. Le JWST est 6 à 7 fois plus stable qu'espéré quand il pointe un objet et l'est deux fois plus également quand il traque un objet en mouvementmouvement.
En conclusion, le JWST a toujours une meilleure résolution alors qu'il s'est fait maintes fois bombardé par des micrométéorites : 21 impacts ont été notés comme ayant un effet, mais tous restent dans les marges d'erreur, y compris celui de mai 2022. Le JWST est en mode science depuis le 11 juillet dernier. Le second appel aux propositions d'observations est sur le point d'aboutir. Les scientifiques devront attendre novembre pour le prochain appel.
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