au sommaire
« Nous ne pouvons pas risquer la vie de nos cosmonautescosmonautes. » C'est la justification avancée par le vice-premier ministre russe Iouri Borisov pour justifier le désengagement de Moscou de la Station spatiale internationaleStation spatiale internationale (ISS) en 2025. « La structure et le métalmétal vieillissent, ce qui peut entraîner des conséquences irréversibles et même conduire à la catastrophe », a-t-il ajouté lors d'une interview à la télévision. Selon l'agence spatiale russe Roscosmos, l'accord de la Russie avec ses partenaires internationaux sur l'ISS expire en 2024. Les modules techniques russes auront alors « atteint la limite de leur duréedurée de vie », et la Russie ambitionne de déployer sa propre station spatiale pour la remplacer, rapporte la BBC.
La nouvelle station spatiale russe serait construite par Energia, la plus grande entreprise spatiale russe, pour un coût de 4 milliards d'euros (soit 25 fois moins que l'ISS). Selon Iouri Borisov, elle orbiterait à une altitude « plus haute » que l'ISS, afin de mieux observer les pôles, l'ArctiqueArctique étant une région stratégique pour la Russie.
Lancée en 1998 par la NasaNasa et l'agence spatiale fédérale russe, la Station spatiale internationale avait au départ été conçue pour une durée opérationnelle de 15 ans. Mais la fin de son exploitation est sans cesse repoussée, malgré des critiques croissantes sur son coût (3 à 4 milliards de dollars par an pour la Nasa).
Suivez Futura sur WhatsApp et Google Actualités
pour ne rien rater de l’actualité sciences & tech !