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    Le 10 mai dernier, une tempêtetempête géomagnétique historique a illuminé notre ciel des plus belles aurores boréales observées sur Terre au cours de ces 500 dernières années ! Ce qui est passé un peu plus inaperçu, c'est l'effet que cette tempête solaire a eu sur l'électrification de notre atmosphèreatmosphère.

    Une atmosphère naturellement électrifiée

    Rappelons que des orages sont à l'origine d'une différence de charge entre le sol et notre ionosphèreionosphère, située à environ 50 kilomètres d'altitude. Quelque 40 000 de ces oragesorages éclatent chaque jour autour de notre Terre. Un peu comme si autant de batteries pompaient l'électricité vers le sommet de notre atmosphère. Avec une différence de tension vertigineuse de l'ordre de 250 000 voltsvolts. Et si notre airair n'est pas un bon conducteur, les rayons cosmiquesrayons cosmiques, eux, ionisent juste assez l'atmosphère pour que des courants y circulent.

    Des rayons cosmiques balayés par la tempête géomagnétique

    Or, les éjections de massemasse coronales (CMECME) comme celles qui ont été à l'origine de la tempête géomagnétique de mai dernier diminuent l'intensité des rayons cosmiques dans notre atmosphère. Les physiciens parlent de « décroissance de Forbush », du nom de l'un des leurs qui étudia justement ces rayons. Et lorsque cela arrive, la conductivitéconductivité de l'atmosphère diminue alors que les champs électriqueschamps électriques augmentent.

    Les stations de surveillance ont mesuré que pendant la tempête géomagnétique du 10 mai 2024, les champs électriques dans l'atmosphère ont ainsi augmenté de 10 à 15 % pendant plus de quatre jours. Un changement qui a pu avoir des effets sur les précipitationsprécipitations et les éclairséclairs, notamment.

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