au sommaire
La tempête solaire perturbe les instruments de la sonde Soho. Image prise par le coronographe Lasco C3 du satellite le 27 janvier 2012. © Nasa, ESA, Soho
On a l'habitude de voir les images du SoleilSoleil capturées par les instruments Lasco C2 et Lasco C3 du satellite SohoSoho séparément. Cette fois, nous avons les deux-en-un grâce à l'intervention d'algorithmes « astucieux ». Des chercheurs sont en effet parvenus à fusionner les deux points de vue différents, « sans la "frontière artificielle" qui en résulterait autrement » précise la NasaNasa. Le résultat est superbe.
On peut apprécier ici toute la force et l'étendue de la spectaculaire éjection de massemasse coronale survenue entre le 26 et le 27 janvier 2012 -- lors de la montée en puissance du précédent cycle d'activité solaire (le cycle 24 a laissé la place à l'actuel cycle 25 fin 2019) -- qui a jusqu'à a fait grésiller les yeuxyeux du satellite, lorsque les rafales de vents solairesvents solaires se dirigeant vers la Terre, l'ont atteinte.
On voit (ou revoit) ici la succession de CME qui entrent en collision à plusieurs millions de kilomètres du Soleil. « La dernière CMECME transportait une masse estimée à 37 quadrillions de grammes de matièrematière à 2.500 km/s, détaille Karl Battams. Cela équivaut à jeter près de 0,5 % de toute la matière organique sur Terre à 1 % de la vitesse de la lumièrevitesse de la lumière ! ». Impressionnant.
Si tout va bien pour Soho -- cela fait 25 ans qu'il observe le Soleil en continu --, lui et ses acolytes curieux du mode de vie de notre étoileétoile (SDOSDO et les nouveaux Parker Solar Probe, Solar OrbiterSolar Orbiter...) verront l'intensification de son activité solaire ces prochaines années. C'est la troisième fois que le satellite assiste à la surrection d'un nouveau cycle solaire.
Suivez Futura sur WhatsApp et Google Actualités
pour ne rien rater de l’actualité sciences & tech !