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Observer les taches solaires à l'œil nu, c'est une activité à laquelle bien des civilisations se sont adonnées avant nous. Et même si cela s'avère possible, y compris lorsque l'activité solaire n'est pas à son maximum, la période actuelle y est particulièrement propice.

Rappelons avant de continuer qu'il est dangereux de regarder le Soleil en face sans protéger ses yeux. Son rayonnement infrarouge peut brûler la rétine en une fraction de seconde. Alors si vous comptez vous lancer, munissez-vous de lunettes certifiées ou projetez l'image du soleil sur une feuille de papier pour éviter tout accident malheureux.

Gardant cet avertissement à l'esprit, il faut aussi signaler que l'observation de taches solaires à l'œil nu se fait surtout dans des conditions particulières. Lorsque la lumière du Soleil est atténuée. Par le brouillard, par des nuages fins, au moment du lever ou du coucher du Soleil ou encore lorsque des poussières sont présentes dans l'atmosphère.

Pour qu'une tache solaire soit visible à l'œil nu, il faut aussi qu'elle soit suffisamment grande. De l'ordre de quelque 50 000 kilomètres de diamètre, au moins. Soit environ 4 fois le diamètre de la Terre. Et c'est justement arrivé en janvier dernier, par exemple. La tache AR3190 est apparue sur des images du décollage d’une fusée Falcon de SpaceX. Ou actuellement, avec les régions actives AR3310 et 3312.

Les astronomes estiment que 2 à 3 % des taches solaires atteignent cette dimension, soit une centaine par cycle. Surtout autour du maximum d’activité. Dans la période actuelle, donc.

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