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Nul besoin d'un grand jardin pour aider la science ! L'observatoire participatif « Sauvages de ma rue » permet à chaque personne de recenser les plantes sauvages qui bravent le bétonbéton et poussent en ville. Il suffit de télécharger l'applicationapplication ou de se rendre sur leur site internet pour identifier ces plantes et spécifier leur milieu : trottoirs, mursmurs et pieds de murs, pieds d'arbresarbres, bords de chemins, ronds-points... L'observatoire précise toutefois que les plantes se prélassant dans des jardins urbains ne sont pas concernées par ce programme.
Aucune connaissance particulière n'est nécessaire pour participer, seulement de la curiosité ! Ce qui ne semble pas manquer, puisqu'en juin 2019, plus de 100.000 données avaient déjà été récoltées. De quoi nourrir le programme de recherche du laboratoire Cesco (Centre d'écologieécologie et des sciences de la conservation), appartenant au MNHN (Muséum national d'Histoire NaturelleMuséum national d'Histoire Naturelle), qui co-anime le projet. Le deuxième acteur étant l'association Tela Botanica, un réseau de botanistesbotanistes francophones qui veut remettre la botanique au goût du jour, notamment en rendant cette discipline accessible à tous. Elle a pour cela développé un jeu pour s'initier ou se perfectionner à la pratique de la botaniquebotanique, The Plant Game, ainsi que de multiples initiatives pour apprendre la science des végétaux.
Quant au Cesco, les données accumulées grâce à « Sauvages de ma rue » lui permettent de comprendre la biodiversitébiodiversité urbaine et ses processus d'évolution. « C'est une aide à la décision dans les choix politiques, collectifs ou individuels », explique le laboratoire dont les chercheurs affichent un objectif ambitieux : « Contribuer à l'invention d'un nouveau contrat social fondé sur notre dépendance au vivant. »
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