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Il y a quelques jours seulement, des astronomesastronomes donnaient un nom à un nouveau mal dont ils souffrent : la noctalgie ou la tristesse de voir le ciel étoilé disparaître.
Et ce ne sont pas les travaux menés par le Centre international pour la protection du ciel sombre et tranquille contre les interférencesinterférences des constellationsconstellations de satellites, publiés dans la revue Nature, qui vont leur remonter le moral. Les astronomes ont étudié l'impact du satellite BlueWalker 3, le prototype d'une constellation de plus d'une centaine d'autres destinés à servir à nos communications mobilesmobiles.
Le satellite le plus brillant de tous
Des observations ont été réalisées partout dans le monde. Quelques semaines après le lancement de BlueWalker 3 en septembre 2022, en orbite terrestre basse -- soit à moins de 2 000 kilomètres au-dessus de nos têtes --, elles montrent que le satellite est non seulement, de loin, le plus brillant de tous, mais qu'il figure aussi tout simplement désormais parmi les objets les plus brillants de notre ciel.
Les astronomes craignent ainsi que, si des mesures d'atténuation ne sont pas prises, notre capacité à jouir du spectacle des étoilesétoiles depuis la Terre ne soit à jamais perdue.
Ils avertissent aussi que BlueWalker 3 pourrait même perturber les observations radioastronomiques. Car il transmet activement à des fréquencesfréquences proches de celles exploitées par les chercheurs dans le domaine.
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