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Pendant longtemps, on a pensé que la consommation de végétaux « durs », tels que des graines protégées par une coquille, induisait des trous microscopiques dans l'émail dentaire. Mais une étude publiée dans Nature vient remettre ce dogme en question. En effet, des chercheurs de l'université de Washington, à Saint-Louis, ont voulu savoir si ces coquilles produisaient réellement des microfissures sur les dents des Australopithèques. Ces ancêtres de l'humain moderne avaient des dents larges et une mâchoire suffisamment puissante pour pouvoir broyer des graines. Pourtant, leurs dents ne comportaient pas les marques censées apparaître à cause de ce régime alimentaire.
Et effectivement, leurs expérimentations ont montré que les parties les plus dures de la coquille ne causaient que de faibles dommages à l'émailémail. De quoi laisser penser que les graines pourraient avoir eu une plus grande place que prévu dans le régime alimentaire de nos ancêtres. Or, il est crucial de connaître ce régime alimentaire, afin de mieux comprendre les adaptations et évolutions humaines.
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