au sommaire
Jusqu'à présent, les scientifiques disposaient de deux solutions pour étudier l'intérieur d'un organisme. Soit, le découper en fines lamelles, étudier chaque couche une par une, et reconstituer l'ensemble dans un modèle 3D. Soit, recourir à une technique de nettoyage des tissus afin de les rendre transparentstransparents, et capturer des images 3D. Dans le premier cas, le processus est laborieux et aboutit à des résultats parfois insatisfaisants. Et dans le second cas, le nettoyage ne permet pas d'éliminer certains pigmentspigments, ce qui empêche l'étude d'une partie des organes.
Mais ça, c'était avant ! Des chercheurs viennent de publier, dans Science Advances, une nouvelle méthode pour nettoyer les tissus tout en éliminant divers pigments. De quoi pouvoir étudier en profondeur les organes et le système nerveux. MollusquesMollusques, poissonspoissons, amphibiensamphibiens... « Nous pensons que la méthode est applicable à plusieurs organismes » explique Hans Ulrich Dodt, coauteur de l'étude, en précisant qu'elle n'a pas encore été testée dans ce but.
Cette technique, nommée Deep-Clear (DEpigmEntation-Plus-Clearing), rassemble différents traitements chimiques ayant un effet synergique. La dépigmentation est alors plus rapide, ce qui « préserve l'intégritéintégrité des tissus et des organismes, de sorte que les moléculesmolécules et les structures internes d'intérêt sont plus susceptibles d'être conservées » détaille Marko Pende, un des coauteurs. Leur découverte pourrait, par exemple, faciliter la compréhension des capacités moléculaires des salamandres. Lesquelles peuvent régénérer des parties de leur système nerveux.
Suivez Futura sur WhatsApp et Google Actualités
pour ne rien rater de l’actualité sciences & tech !