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Une aurore boréale (ou australe), les scientifiques le savent désormais, c'est un phénomène provoqué par les particules chargées émises par notre SoleilSoleil lorsqu'elles interagissent avec les moléculesmolécules présentes dans notre atmosphèreatmosphère (dans sa ionosphèreionosphère, plus exactement, à plus de 60 kilomètres d'altitude). Certains d'entre vous ont peut-être déjà eu la chance d'en observer. Lors d'un séjour dans le Grand Nord ou vers les terres australes. Ou même plus récemment, dans le ciel de France.
Des trous noirs au milieu des aurores boréales
Mais c'est quelque chose d'un peu plus rarement observé qu'un chasseur d'aurores boréalesaurores boréales du nom de Todd Salat a eu l'occasion de photographier ce vendredi 22 novembre 2024, au-dessus de l'Alaska. Des zones sombres apparues au milieu des bien plus classiques rideaux de lueurs vertes. Probablement ce que les astronomesastronomes connaissent sous le nom d'anti-aurores boréales. Ou « aurores noires ».
Des électrons qui filent vers l'espace
Les aurores boréales noires peuvent se présenter sous différentes formes : des anneaux, des boucles ou des taches sombres, toujours dans les couleurscouleurs éclatantes d'une aurore boréale classique. La mission Cluster de l'Agence spatiale européenneAgence spatiale européenne (ESA), lancée en 2000, a éclairé leur origine. Elles apparaissent dans des régions de l'ionosphère où les électrons sont aspirés vers l'espace - au lieu de tomber en spirale vers la Terre -- formant des sortes de trous.
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