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PiPi, c'est une constante mathématique tout à fait fondamentale. Et... un nombre irrationnel. Cela signifie que sa partie décimale - ce qui arrive après la virgule - est à la fois infinie et non périodique. Impossible, donc, de l'écrire exactement. Impossible ? Pas tout à fait. Des physiciensphysiciens de l'Institut indien des sciences viennent en effet de trouver, complètement par hasard, une façon de l'exprimer.
Écrire pi grâce à des séries mathématiques
Le secret ? Celles que les mathématiciensmathématiciens appellent les séries infinies. Parce qu'en cherchant à développer un modèle avec moins de paramètres et plus précis pour décrire comment les particules interagissent à haute énergie, les physiciens disent, dans Physical Review Letters, être tombés sur une série qui permet d'extraire le nombre pi plus rapidement que tout ce qui s'est fait jusqu'ici. Pour faire simple, disons que le nombre pi serait comme un plat dont la série en question serait la recette avec pour ingrédients principaux des composantes obtenues grâce à un brin de fonction bêtabêta d'Euler - une fonction mathématique utilisée pour résoudre des problèmes dans divers domaines de la physiquephysique et de l'ingénierie, y compris l'apprentissage automatique - et à un zeste de diagramme de Feynman - une représentation mathématique qui explique l'échange d'énergieénergie qui se produit entre des particules en interaction.
Des applications à venir pour cette écriture du nombre pi ?
La portée de ces travaux reste pour l'heure théorique, mais qui sait ce que l'avenir leur réservera ? Peut-être des applicationsapplications aussi inattendues que la tomographie par émission de positonstomographie par émission de positons. Aujourd'hui, elle permet aux médecins de scanner le corps humain à la recherche de maladies. Elle tire ses origines dans les travaux entamés par le mathématicien britannique Paul DiracPaul Dirac... dans les années 1920.
