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« Contrairement à d'habitude, nous pouvons peut-être plus facilement prendre le temps de nous arrêter pour observer, s'émerveiller devant la nature en pleine effervescence en ce printemps précoce. Il y a quelque chose de sensible, d'esthétique, de relationnel presque, à se voir entouré d'insectesinsectes butinant, d'oiseaux chantant, de fleurs épanouies », raconte Colin Fontaine, chercheur au Muséum national d'Histoire NaturelleMuséum national d'Histoire Naturelle, dans une interview à Vigie Nature. Il s'agit d'un réseau de citoyens engagés dans les sciences participatives.
Des sciences pour lesquelles les chercheurs ont besoin d'un maximum de personnes, afin d'amasser ou d'analyser des quantités toujours plus grandes de données. C'est le cas des Herbonautes, un projet collaboratif visant à explorer l'ensemble des plantes de l'herbier de Paris.
Parmi des millions de photos, chaque citoyen est invité à déterminer quand, où, et par quels botanistes ces plantes ont été récoltées. Les données obtenues « sont des éléments précieux pour améliorer la connaissance de la biodiversitébiodiversité et de sa dynamique », peut-on lire sur le site des Herbonautes.
L'enquête est organisée en différentes missions, regroupant chacun un ensemble d'images de spécimens. « Dans un premier temps, vous pouvez apporter vos contributions en identifiant les pays, les régions ou les départements dans lesquels les plantes ont été récoltées », détaille le site. Pour aller plus loin, il est ensuite possible de « répondre à des quizz » pour « mieux comprendre comment identifier et renseigner les dates de récolte, puis les botanistesbotanistes récolteurs, et enfin les coordonnées géographiques de récolte ». Dernière étape : proposer ses propres missions ! Pour cela, un appel à projets est en cours. Il se terminera le 30 avril 2020.
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