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Au cours des dernières décennies, les chercheurs ont identifié un certain nombre d'étoilesétoiles qui se déplacent à grande vitessevitesse et PG1610+062 en fait partie. Les astronomes l'ont observée quittant le bras spiral du Sagittaire de notre Voie lactée à pas moins de 550 km/s. De quoi presque lui permettre d'échapper à l'attraction gravitationnelle de notre GalaxieGalaxie.
![Voilà comment les chercheurs imaginent le voyage d’une étoile éjectée de la Galaxie. © Andreas Irrgang, FAU Voilà comment les chercheurs imaginent le voyage d’une étoile éjectée de la Galaxie. © Andreas Irrgang, FAU](https://cdn.futura-sciences.com/cdn-cgi/image/width=1024,quality=60,format=auto/sources/images/actu/voie-lactee-etoile-ejectee.gif)
Grâce aux mesures d'une précision sans précédent de la mission spatiale de l'Esa, Gaia, les chercheurs ont pu estimer l'accélération que PG1610+062 a dû subir pour en arriver là. Et celle-ci ne peut pas être le fait d'une supernovasupernova ou d'un système binairesystème binaire. Conclusion des astronomesastronomes : c'est un trou noirtrou noir intermédiaire qui est à l'origine de l'éjection de l'étoile. « PG1610+062 nous fournit une preuve indirecte de l'existence des trous noirs intermédiaires -- dont la massemasse est comprise entre 100 et 100.000 fois celle de notre SoleilSoleil -- dans notre Galaxie. Il ne nous reste plus qu'à les trouver », conclut Andreas Irrgang, chercheur à l'université d'Erlangen-Nuremberg (Allemagne).