au sommaire
Voilà une image qui aurait fait frémir GaliléeGalilée, lui qui a découvert cette lunelune de JupiterJupiter en 1610. Si la surface de IoIo et son activité volcanique sont bien connues depuis 1979 avec le passage des sondes Voyager, ces observations précises n'avaient jamais été réalisées depuis la Terre. Et pour cause : l'atmosphèreatmosphère terrestre provoque des turbulencesturbulences qui « floutent » les images des objets lointains observés depuis la surface. C'est d'ailleurs pour éviter ce problème que les télescopes spatiaux comme Hubble ou le JWSTJWST ont été construits. L'installation récente d'une nouvelle caméra sur le LBT (Large Binocular Telescope), situé en Arizona, change cependant la donne.
Une vision claire grâce à Shark-Vis
L'instrument, nommé Shark-Vis, permet de compenser les effets de l'atmosphère et a permis de révéler des détails de l'ordre de 80 kilomètres sur la surface de Io. Une résolutionrésolution qui n'était jusqu'à présent possible d'obtenir qu'à partir des sondes envoyées sur place. D'après les scientifiques auteurs d’une étude soumise à la revue Geophysical Research Letters, la résolution de ces nouvelles images est même deux à trois fois supérieure que celle du télescopetélescope HubbleHubble.
Les images prises par le LBT sont d'ailleurs dans la gamme du visible, contrairement à d'autres télescopes terrestres qui ne permettent que des observations dans l'infrarougeinfrarouge. Ces nouvelles données devraient donc aider à mieux comprendre la nature de la surface de la lune galiléenne, et d’étudier son activité volcanique. L'instrument Shark-Vis devrait également permettre d'observer plus en détail d'autres corps du Système solaireSystème solaire, notamment des astéroïdesastéroïdes.
Suivez Futura sur WhatsApp et Google Actualités
pour ne rien rater de l’actualité sciences & tech !