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Le nucléaire français du futur a du plombplomb dans l'aile. Après le report de la mise en service de l'EPR de Flamanville pour fin 2022, le Commissariat à l'énergieénergie atomique (CEA) a annoncé le 30 août le renoncement au réacteur prototype surnommé Astrid (Advanced SodiumSodium Technological Reactor for Industrial Demonstration), confirmant les révélations faites par Le Monde la veille. Le projet de réacteur à neutrons rapidesréacteur à neutrons rapides refroidi au sodium devait pourtant signer une nouvelle génération de nucléaire, censé régler en partie le problème des déchets radioactifsdéchets radioactifs en recyclant l'uranium appauvriuranium appauvri et le plutoniumplutonium issus des centrales nucléairecentrales nucléaire actuelles.
Le projet, qui a déjà coûté 738 millions d'euros fin 2017 selon la Cour des comptes, aurait été jugé trop coûteux et a surtout souffert de manque de soutien politique, selon Le Monde, à l'heure où le gouvernement veut verdir son image et privilégier les énergies renouvelablesénergies renouvelables. Cette technologie fait pourtant l'objet d'intérêt croissant dans plusieurs pays (Russie, Chine, Inde, États-Unis...). Reste une question : que vont devenir les 480.000 tonnes de combustiblecombustible usé (uranium et plutonium), aujourd'hui considérées comme « matièrematière valorisable » ? Sans filière de recyclagerecyclage, elles pourraient être requalifiées en déchets ultimes et perdre toute leur valeur...
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