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Il y a quelques jours, la NasaNasa a rendu publique et tweeté deux photos montrant la capsule Crew DragonCrew Dragon et le lanceurlanceur Falcon 9Falcon 9 qui seront utilisés pour le test d'abandon de lancement en vol, prévu fin novembre, début décembre. Cet essai, qui consiste à simuler une situation d'urgence lors du décollage du lanceur nécessitant une évacuation rapide de la capsule du lanceur, doit démontrer que le système d'abandon du Crew Dragon est capable d'éloigner aussi vite et aussi loin que possible la capsule du lanceur.
Concrètement, à max Q et après avoir dépassé la vitesse du sonvitesse du son, un des moments les plus difficiles du lancement, les moteurs du lanceur seront coupés. Instantanément, la capsule de SpaceXSpaceX devra détecter cette anomalieanomalie et enclencher la mise en route des huit moteurs SuperDraco du Crew Dragon pour s'éloigner le plus rapidement possible du lanceur, dont le vol aura été freiné par l'arrêt de ses moteurs.
Un test à quitte ou double
Pour SpaceX, il ne peut pas y avoir de succès partiel. Un échec et c'est une période d'incertitude de plusieurs mois qui débuterait. Le bon déroulement de cet essai est la condition sine qua none pour que la Nasa autorise SpaceX à embarquer les astronautesastronautes Bob Behnken et Doug Hurley à bord de la capsule pour le second et dernier vol de démonstration (demo-2) du système de lancement habité de SpaceX.
Après Demo-1, qui a consisté à certifier que ce système de transport est apte à conduire des équipages à destination de la Station spatiale internationaleStation spatiale internationale et de les redescendre sur Terre, Demo-2 consistera en un dernier test orbital avant que la Nasa n'approuve le Crew Dragon pour la rotation des équipages de la Station spatiale, jusqu'à quatre astronautes par mission.
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