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Certains lecteurs s'en souviennent certainement, il y a 25 ans, un quart de siècle, la comète Hale-Bopp devenait durant 7 semaines plus brillante que n'importe quelle étoileétoile du ciel à l'exception de Sirius et Arcturus. Elle fut même si brillante qu'on la voyait sans difficulté depuis les rues et les places des plus grandes villes, en dépit de leur ciel voilé par les lumièreslumières artificielles (pollution lumineusepollution lumineuse). Quant à sa visibilité à l'œilœil nu, signalons qu'elle avait duré 18 longs mois, du 17 mai 1996 au 2 novembre 1997, ce qui reste exceptionnel et surpassait le précédent record de 9 mois détenu par la comètecomète Flaugergues en 1811.
Née avec le Système solaire il y a 4,6 milliards d'années, C/1995 O1 (Hale-BoppHale-Bopp), fut observée indépendamment pour la première fois un soir de juillet 1995 par Alan Hale et Thomas Bopp, alors qu'elle était encore à 7,2 unités astronomiquesunités astronomiques de la Terre. Après son passage à proximité de la géante JupiterJupiter en avril 1996, son orbiteorbite -- presque perpendiculaire à l'écliptiqueécliptique, le plan des orbites des planètes -- fut significativement modifiée et ramenée à une période de 2.533 ans.
Un mois plus tard, l'astreastre chevelu dont le noyau a une taille estimée à une quarantaine de kilomètres -- ce qui en fait l'une des plus grandes comètes jamais observées -- devenait visible à l'œil nu depuis la Terre. Son passage au plus près de nous fut le 22 mars 1997, une semaine avant son périhéliepérihélie, le point de son orbite le plus proche du SoleilSoleil. Il faudra maintenant patienter jusqu'à l'année 4385 pour la revoir dans les parages !
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