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En tournant son œilœil géant vers les tréfonds du cosmoscosmos, le télescopetélescope James-Webb (JWSTJWST) continue d'admirer des événements singuliers et magnifiques. Le 20 juin 2024, NIRCam (Near-Infrared CameraNear-Infrared Camera)) scrutait la nébuleuse du Serpent, située dans la constellationconstellation du Serpentaire, à quelque 1 300 années-lumièreannées-lumière de la Terre. Dans un nuagenuage de gazgaz, plusieurs protoétoilesprotoétoiles sont apparues il y a environ 100 000 ans. L'image diffusée par la NasaNasa, outre son aspect esthétique, permet aux astronomesastronomes d'étudier visuellement des jets protostellaires.
Bouleversements massifs à l’échelle cosmique
Lorsque les nuages moléculaires, constitués de gaz et de poussière, atteignent une massemasse critique, ils s'effondrent sur eux-mêmes. De là naissent les étoilesétoiles, faisant de ces nuages de véritables pouponnières.
De ces jeunes étoiles s'étendent des filaments lumineux que la photographiephotographie du JWST permet d'observer : les jets protostellaires. L'agence spatiale américaine précise que des clichés du phénomène avaient été pris antérieurement par d'autres appareils tels que HubbleHubble, avec une résolutionrésolution moindre.
Des observations inédites grâce à James-Webb
Les capacités techniques du James-Webb dans le domaine infrarougeinfrarouge offrent des détails accrus. Les astronomes confirmaient dans un communiqué publié le 12 août que la rotation des étoiles correspond au sens vers lequel le nuage moléculaire s'est effondré sur lui-même. La rotation et les forces à l'œuvre dans le champ magnétiquechamp magnétique du disque protoplanétairedisque protoplanétaire provoquent une éjection de la matièrematière de façon perpendiculaire à l'étoile. Les observations soulèvent des questions quant à ces mystérieuses occurrences. La prochaine étape pour les scientifiques est d'utiliser le JWST pour analyser la composition chimique de la nébuleusenébuleuse.
