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Mercredi 13 mars dernier, une fusée chinoise a décollé du Xichang Space Center, centre de lancementcentre de lancement situé dans les montagnes, emportant deux satellites dont l'identité et la destination étaient inconnues dans un premier temps. Le tir a été révélé par le ministère de la Défense nationale de Taïwan.
Il s'avère que les deux satellites (DRO A et B) étaient destinés à être mis en orbiteorbite lunaire rétrograde (Distant Retrograde Orbit - DRO), c'est-à-dire qui tourne dans le sens inverse de la rotation de la LuneLune. Les deux satellites devaient tester les différents types de services qu'on pouvait fournir depuis cette orbite, pour les activités scientifiques au sol (communication, positionnement).
Soutien futur aux opérations au sol
L'orbite lunaire rétrograde avait déjà été testée en 2022 par le module de service de la mission Chang’e 5 de retour d'échantillons lunaires, à l'occasion d'une extension de mission.
Le décollage de DRO A et B s'est finalement soldé par un échec. L'étage supérieur de la fuséefusée Long March 2C les a placés sur une mauvaise orbite. Aujourd'hui sur une trajectoire instable, ils devraient brûler dans notre atmosphèreatmosphère dans les prochains jours.
En soutien aux opérations au sol, la Chine est sur le point d'envoyer un satellite de relais radio Queqiao 2, pour faire le lien entre la Terre et la face cachée de l'astreastre sélène, où atterrira la prochaine mission chinoise de retour d'échantillons lunaires, Chang'e 6, prévue pour un lancement en mai prochain.
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