au sommaire


    Dans une expérience d'alitement prolongé lancée par la NasaNasa, l'Agence spatiale européenneAgence spatiale européenne (ESA) et le Centre allemand pour l'aéronautique et l'astronautiqueastronautique (DLRDLR) pour étudier les effets de l'impesanteurimpesanteur sur le corps des astronautesastronautes, des volontaires devront rester allongés pendant 60 jours.

    Ces « astronautes terrestres » recevront 16.500 euros à l'issue de cette épreuve de patience, qui ne sera pas de tout repos puisque prises de sang, test cognitifs, tests d'effort et autres, sont au programme et qu'une rééducation sera nécessaire. Les volontaires seront limités dans leurs mouvementsmouvements pour reproduire l'atrophieatrophie musculaire et la perte de massemasse osseuse subie par les astronautes. Leur lit sera incliné de 6° pour que leur tête soit légèrement plus basse que le corps, afin de simuler la remontée des fluides corporels vers le crânecrâne expérimentée dans l'espace. Deux tiers d'entre eux, sans quitter leur position allongée, auront droit à un passage quotidien de 30 min dans la centrifugeuse du DLR, pour simuler une gravitégravité artificielle.

    Les astronautes de l'ISS vivent en micropesanteur. Pour limiter la perte de masse musculaire et osseuse, ils s'exercent tous les jours pendant environ deux heures. Simuler une gravité artificielle par force centrifuge est une option pour améliorer le confort de vie et la santé des astronautes. Ici, un volontaire placé dans la centrifugeuse du DLR qui sera utilisée dans le cadre de l'expérience d'alitement AGBRESA (<em>Artificial Gravity Bed Rest – European Space Agency</em>). © DLR
    Les astronautes de l'ISS vivent en micropesanteur. Pour limiter la perte de masse musculaire et osseuse, ils s'exercent tous les jours pendant environ deux heures. Simuler une gravité artificielle par force centrifuge est une option pour améliorer le confort de vie et la santé des astronautes. Ici, un volontaire placé dans la centrifugeuse du DLR qui sera utilisée dans le cadre de l'expérience d'alitement AGBRESA (Artificial Gravity Bed Rest – European Space Agency). © DLR

    L'étude appelée AGBRESA (Artificial Gravity Bed Rest - European Space Agency) sera la première à étudier les potentiels effets atténuants d'une gravité artificielle sur la santé des astronautes. Elle se déroule au centre de recherche du DLR :envihab à Cologne, en Allemagne. La maîtrise de l'allemand est donc obligatoire. Un premier groupe de 12 volontaires a été accueilli le 25 mars 2019. Une deuxième session avec 12 autres participants aura lieu entre septembre et décembre 2019. Des volontaires, surtout des femmes, peuvent encore se présenter, l'objectif étant d'atteindre la parité.

    Logo WhatsApp

    Suivez Futura sur WhatsApp et Google Actualités
    pour ne rien rater de l’actualité sciences & tech !

    Logo Google Actualités