D'ici quelques jours, SpaceX donnera le coup d'envoi à une ambitieuse série de 25 vols de Starship prévue en 2025, en lançant le septième vol d'essai d'une version optimisée et améliorée du vaisseau. Cet essai sera intéressant à suivre du décollage à l'atterrissage du Super Heavy à la Starbase, sans oublier le plongeon contrôlé du Starship dans l'océan Indien et le déploiement de dix simulateurs de satellites Starlink.
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L'objectif de 25 vols de Starship en 2025 va débuter dès ce samedi avec le septième vol d'essai d'un Starship. Ce test mettra en œuvre une version améliorée de Starship par rapport aux six premiers vols, illustrant la rapiditérapidité de SpaceXSpaceX à corriger les anomaliesanomalies et à optimiser les performances. Cette approche de développement agressive montre une volonté claire d'avancer sans se laisser freiner par des points durs qui pourraient prendre trop de temps à surmonter.
Une approche de développement proactive
Bien que le profil de vol de cette mission ressemble à ceux des missions précédentes, il est très différent par de nombreux aspects. Le vaisseau a en effet subi des modifications significatives tant sur le plan de la conception que de l'ingénierie, essentielles pour renforcer sa fiabilité. De plus, cette mission marquera un tournant important avec le déploiement de charge utile, notamment dix simulateurs de satellites Starlink. Ces derniers, conçus pour ne pas devenir des débris spatiaux, seront placés sur une trajectoire suborbitale similaire à celle de Starship et viseront un amerrissage ciblé dans l'océan Indien.
Le saviez-vous ?
Plus de trente caméras seront réparties tout autour du Starship, offrant aux ingénieurs un aperçu minutieux des performances matérielles du véhicule tout au long de son vol, du décollage à son atterrissage.
Concernant la conception du vaisseau, les volets ont été réduits et repositionnés pour diminuer leur exposition à la chaleur lors de la rentrée atmosphérique, optimisant ainsi la fiabilité du Starship. Cette modification simplifie également la constructionconstruction et l'entretien du vaisseau, qui est conçu pour être réutilisé de nombreuses fois. Par ailleurs, le volume de carburant embarqué a été augmenté et plusieurs ajustements techniques ont été effectués pour améliorer les performances et étendre la durée des missions, lorsqu'il sera opérationnel.
Un bouclier thermique revisité et amélioré
L'avionique du vaisseau a également été entièrement révisée pour intégrer des systèmes plus puissants et redondants, afin de gérer des missions de plus en plus complexes, comme la modulationmodulation du carburant et le retour au site de lancement. Les capacités de communication ont été renforcées grâce à l'intégration de la technologie StarlinkStarlink, permettant une retransmission en direct des données cruciales pour l'analyse en temps réel. Grâce à Starlink, le véhicule pourra diffuser plus de 120 Mbps de vidéo haute définition et de télémétrie, fournissant ainsi des données inestimables pour des itérations rapides sur tous les systèmes.
Le bouclier thermique a été amélioré avec des tuilestuiles de nouvelle génération et inclura une couche de protection additionnelle pour sécuriser les tuiles manquantes ou endommagées lors du décollage et du vol à travers l'atmosphèreatmosphère.
Le Super Heavy utilisera un moteur qui a déjà volé
Sur l'étage supérieur, plus communément appelé Starship, de nombreuses tuiles seront retirées afin de tester les zones vulnérables du vaisseau. Plusieurs options de tuiles métalliques, dont certaines avec refroidissement actif, seront évaluées pour protéger le vaisseau pendant la rentrée. Des versions non structurelles des ferrures de capture seront également installées sur les côtés, permettant de tester les performances thermiques et d'explorer un design lissé et effilé pour minimiser les points chaudspoints chauds observés lors du précédent vol.
En ce qui concerne l'étage principal, le Super Heavy utilisera pour la première fois un matériel éprouvé en vol, en réutilisant un moteur Raptor qui avait été testé lors du cinquième essai en vol de Starship.
Enfin, sur la tour Mechazilla, plusieurs capteurscapteurs radar seront testés sur les chopsticks, qui jouent le rôle d'étaux pour le vaisseau lors de l'atterrissage. Ces tests visent à améliorer la précision de la mesure des distances entre les bras de capture et le vaisseau pendant son retour. SpaceX a également renforcé la tour de lancement, ajoutant des protections supplémentaires pour les capteurs de Mechazilla et ses chopsticks, qui avaient été endommagés lors du précédent lancement, provoquant le déroutement du vaisseau en mer lors de son vol retour.