Février 2016 restera dans les mémoires comme l'époque où des ondes gravitationnelles, si fréquentes mais si ténues, se sont manifestées dans l'immense instrument Ligo. Cette nouvelle astronomie nous donne désormais des sortes d'oreilles pour sonder l'univers alors que nous n'avions que les yeux, c'est-à-dire des télescopes. De quoi repérer d'invisibles collisions de trous noirs. Du côté de la vision, justement, nous apprenions que l'humanité sera bientôt à moitié myope et que, enfin, nous savons ranger correctement des balles de tennis.

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C'était en septembre 2015. Lucibel, une entreprise française spécialisée dans l'éclairage Led, testait avec la Sogeprom un prototype de luminaire Li-Fi pour diffuser, via la lumière, une connexion Internet bidirectionnelle à 1 Gb/s. Très prometteuse, cette technologie se posait en alternative crédible au Wi-Fi. Cette semaine à Barcelone, le salon MWC 2016 a remis en lumière cette technologie plus que prometteuse. Éclairage. 

 

Depuis les années 1960, l'existence des ondes gravitationnelles prédite par Albert Einstein en 1916 ne faisait guère de doute pour les théoriciens. Elles viennent finalement d'être mise en évidence d'une façon spectaculaire grâce au détecteur Ligo. Cerise sur le gâteau, elles ont été émises par la fusion de deux trous noirs.

 

Devenu obsolète et coûteux à entretenir, le réseau téléphonique commuté (RTC) arrive en fin de vie. Orange vient d'annoncer son abandon progressif à partir de 2021. Avant cela, l'opérateur historique, qui a déployé ce réseau dans les années 1980, cessera de commercialiser de nouvelles lignes RTC à compter de 2018.

 

La mise en évidence directe de l'existence des ondes gravitationnelles, et surtout de la collision de deux trous noirs, par les membres de Ligo et Virgo va rester dans les livres d'histoire. Mais comme le rappellent plusieurs physiciens, dont Aurélien Barrau, ce n'est pas la première mise en évidence de l'existence de la lumière gravitationnelle.

 

Le télescope gravitationnel Ligo aurait détecté directement les ondes gravitationnelles produites par la fusion de deux trous noirs stellaires. Si la rumeur venait à être confirmée, ce serait une découverte scientifique plus spectaculaire que celle du boson de Brout-Englert-Higgs, qui ouvrirait une nouvelle ère en astrophysique.

 

Imaginez que le voyage vers Mars ne dure plus 6 mois mais un seul, voire 3 jours avec un petit vaisseau sans être humain à bord... En décuplant notre vitesse de croisière, Pluton ne serait plus qu'à quelques mois et le système de l'étoile Proxima du Centaure à quelques années... Le physicien Philip Lubin propose de rendre accessible le voyage interstellaire et donc, l'exploration des exoplanètes au terme de voyages de seulement quelques décennies ou siècles, grâce à un système de propulsion photonique nommé Deep In.

 

D'après de nombreux témoins, une « pluie de météorites » s'est abattue mercredi soir dans le sud-est de la France, particulièrement en Isère et en Savoie. Des impacts auraient été signalés. Devant un tel phénomène, la prudence est de mise. Avant de conclure sur la position, la trajectoire et la nature d'un tel objet, il faut d'abord recouper tous les témoignages. Le résultat est souvent surprenant...

 

Chaque jour, des astéroïdes connus ou à découvrir croisent la route de la Terre autour du Soleil. La plupart de ces géocroiseurs passent à des distances plusieurs fois égales à celle qui nous sépare de la Lune. Le 5 mars prochain, cependant, 2013 TX68, pourrait ne passer qu'à 17.000 km de notre biosphère.

 

En évoquant une « étrange musique » entendue par les astronautes de la mission Apollo 10 alors qu'ils survolaient la face cachée de la Lune, l'émission Les dossiers inexpliqués de la Nasa, de Science Channel, a créé un emballement médiatique où fusent les spéculations sur la nature de ce son. Qu'en est-il vraiment ? La Nasa et le pilote du module lunaire Gene Cernan répondent.

 

La moitié de l'humanité, soit cinq milliards de personnes, devrait être myope en 2050, dont 20 % (un milliard) avec un risque de cécité, si les tendances actuelles se poursuivent. Les responsables : le manque d'activités en extérieur et le temps passé par les jeunes enfants sur des écrans.

 

Une équipe de chercheurs de l'université de Cambridge, au Royaume-Uni, vient d'apporter une solution à un problème de physique qui semblait jusqu'alors totalement impossible à résoudre. En calculant combien de façons différentes il existe de ranger 128 balles de tennis, l'équipe espère bien apporter des réponses pratiques à des questions portant sur la formation des avalanches, des déserts ou encore sur l'intelligence artificielle.

 

À l'instar de Google avec son projet de smartphone modulable Ara, Microsoft pense à un ordinateur façon Lego, que l'on pourrait garder au goût du jour en remplaçant ses composants. Le concept est décrit dans un brevet qui mentionne des modules interchangeables empilés sous un écran. Une idée déjà explorée par d'autres constructeurs mais qui ne s'est pour le moment pas imposée.

 

Cet après-midi, les membres de l'équipe de l'interféromètre Advanced Ligo, aux États-Unis, devraient annoncer la première détection directe d'ondes gravitationnelles, ces vibrations de l'espace-temps prédites par Einstein. L'annonce est bien davantage que la vérification d'un phénomène connu. C'est la naissance d'une nouvelle astronomie et l'assurance d'observer désormais des phénomènes jusque-là invisibles, alors qu'ils sont les plus spectaculaires car associés aux trous noirs ou au Big Bang lui-même. La preuve : à peine en activité, Advanced Ligo détecte un signal, et ce n'est sans doute que le premier. 

 

Grâce à un matériau anisotrope « programmable », des chercheurs nord-américains sont parvenus à une sorte « d'impression en 4D » qui ajoute une étape après la fabrication de l'objet en trois dimensions. Plongé dans l'eau, il prend une nouvelle forme, préalablement inscrite dans les fibres de cellulose qui le composent. Inspiré de la nature, ce procédé pourrait notamment servir à créer des tissus intelligents, de l'électronique souple, des équipements biomédicaux, voire, un jour, des organes vivants...

 

Les membres des collaborations Ligo et Virgo ont ouvert une nouvelle ère pour l'astronomie, celle qui peut se faire à l'aide des ondes gravitationnelles. Mais quelle est la nature de cette nouvelle lumière ? Et comment peut-on la détecter pour y chercher les secrets de l'Univers ? Tout en nous rappelant l'histoire des recherches sur ces ondes prédites par Albert Einstein, Jean-Pierre Luminet répond à ces interrogations sur son blog : Luminesciences.