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Space Ship One et son lanceur White Knight
Beaucoup de passionnés d'espace espèrent que cet événement va ouvrir l'ère du tourisme spatialtourisme spatial. Peter Diamandis, fondateur du trophée, pense que désormais la compétition va continuer entre compétiteurs étrangers qui voudront être les premiers de leur pays à lancer un vaisseau suborbitalsuborbital habité privé. Il existe des équipes en Russie, au Royaume-Uni, en Roumanie en Argentine, en Ukraine, au Canada mais pas en France.
L'administrateur de la FAA (Federal Aviation Administration), Marion Blakey était présente lors du vol historique du 4 octobre. Les règles du tourisme spatial restent à écrire. La FAA a simplement affirmé que la sécurité était son souci principal. Reste à savoir quelle sécurité et pour qui, passagers, pilotes, public ? Une bataille discrète sur ce point a eu lieu au Capitole au sujet d'un projet de loi sur les vols suborbitauxvols suborbitaux commerciaux. La loi est pour l'instant en suspens.
Un autre problème que les législateurs vont devoir résoudre est celui de l'application des contrôles d'exportation pour une PME comme MAV, internationalisé et maintenant financé par le britannique Richard Branson.