au sommaire
Vue d'artiste du moteur ionique de Smart-1
Pour l'instant il ne s'agit que d'études exploratoires et conceptuelles. Avant de développer un modèle de vol, plusieurs avancées significatives dans les technologies nécessaires aux panneaux et voiles solaires devront avoir été franchies. Ainsi, les panneaux solaires devront peser moins de 20 grammes, à comparer aux centaines de grammes qu'ils pèsent aujourd'hui. Reste que ces tapis volant spatiaux pourraient être une alternative à la propulsion nucléaire pour les voyages interplanétaires.
Ce concept de propulsion n'est pas suffisamment avancé pour envisager d'équiper une sonde dans l'immédiat. Mais déjà le scientifique a identifié certaines sondes en cours de développement et/ou à l'étude susceptibles d'être équipées d'un tel système de propulsion. Evidemment, l'utilisation de la propulsion solaire trouve tout son intérêt pour les longs voyages interplanétaires. Le scientifique a calculé qu'une sonde de quelque 200 kgkg propulsée par un tapis volant de 3125 mètres carrés pourrait voyager à la vitesse de 666.000 km heure et rejoindre PlutonPluton en moins d'une année. Notez que la sonde New Horizons, lancée en janvier 2006, rejoindra Pluton en 2015.
Le profil de mission prévoit que la membrane soit fixée à la sonde une fois en orbite. Son extrémité serait stabilisée par des moteurs électrique, situé dans ses coins. Capables d'orienter leur poussée dans toutes les directions, ces mêmes moteurs seraient également utilisés pour ajuster la position de la membrane de façon à ce quelle fasse toujours face au SoleilSoleil mais aussi pour la maintenir tendue. Enfin, d'autres moteurs électriques fourniraient la poussée vers l'avant.