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Un système général d'observation de la Terre
Le 5 novembre dernier, lors de la Neuvième Conférence sur les changements climatiqueschangements climatiques qui se tient actuellement à MilanMilan, les Etats-Unis ont annoncé apporter un 'grand soutien au Système mondial d'observation du climatclimat des Nations unies (SMOC)' qui constitue, selon eux, un élément essentiel d'un tel réseau coordonné et interconnecté.
Ce système observera les effets du changement climatique qui affectent la Terre depuis quelques années déjà dans divers domaines comme l'agricultureagriculture, l'exploitation forestière, l'eau, les écosystèmesécosystèmes, les sources d'énergie ou encore le développement durabledéveloppement durable dans le monde entier.
Aujourd'hui, aucun projet de cette sorte n'est en cours de développement et il est à craindre qu'il ne verra pas le jour tout de suite. Toutefois, les grandes puissances spatiales ont engagé plusieurs programmes de coopération internationale d'observation de la Terreobservation de la Terre qui portent leurs fruits, notamment dans la gestion des catastrophes naturellescatastrophes naturelles et la problématique du climat à l'échelle mondiale (surveillance du globe, alerte météométéo et recherche). Il est cependant à craindre que sans une prise de conscience à l'échelle planétaire et une volonté généralisée d'apporter des solutions aux causes des modifications climatiques qui apparaissent avec de plus en plus d'évidence, aucune solution efficace ne pourra être appliquée.
Le changement climatique
Aujourd'hui, les modèles climatiquesmodèles climatiques prévoient que la température de la planète progressera de 1 à 3,5 degrés Celsius d'ici 2100. Ce changement est plus important que tout ce que la Terre a connu depuis 10 000 ans. On sait maintenant que ce phénomène s'explique par l'accumulation des "gaz à effet de serregaz à effet de serre" dans l'atmosphèreatmosphère et que certaines activités humaines contribuent à cette accumulation. Le changement climatique devrait avoir une incidenceincidence majeure sur l'environnement, entraînant l'augmentation du niveau de la mer, le déplacement des zones climatiques et la perturbation de nombreux écosystèmes. La stabilisation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère est de la première importance, mais elle nécessite un effort majeur de la part de tous les pays.
Afin d'atténuer les effets attendus de ce bouleversement climatique, de nombreux Etats ont décidé de stabiliser, les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique en signant le Protocole de KyotoProtocole de Kyoto, adopté en juin 1992. En 2000, la conférence de la Haye sera un échec : les 180 participants ne seront pas capables de fixer les règles d'application du protocole de Kyoto.
Aujourd'hui, si certains Etats ont pris leurs responsabilités, il est regrettable que d'autres traînent les pieds pour s'engager fermement ou repoussent les échéances d'année en année pour de subtiles raisons.