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La sonde Swift.
Ces explosions extrêmement puissantes (l'équivalent de 10 puissance 18 soleils ou d'avantage) intriguent depuis trois décennies les astrophysiciensastrophysiciens. On en distingue deux sortes en fonction de leur durée, longue (de l'ordre de plusieurs secondes voire minutes) ou brève (quelques millisecondes).
Les plus courtes sont évidemment les plus difficiles à observer et c'est dans le but de mieux les repérer que SwiftSwift a été lancé en 2004, en collaboration entre la NASA, la Grande-Bretagne et l'Italie. Dès qu'un flashflash gamma est identifié, l'observatoire spatial est capable d'orienter rapidement ses deux instruments de mesure (rayons X et ultraviolet) vers la zone du phénomène.
La première source de rayonnement gamma détectée par Swift se trouve à environ 2,7 milliards d'années-lumièreannées-lumière de la Terre. Désigné sous le nom de GRB 050509B, le sursautsursaut a duré 50 millisecondes. Les premières analyses de l'émissionémission rémanente de ce flash pendant plus de 5 minutes dans le rayonnement X (aucune n'a été mesurée dans l'ultraviolet) accréditent, pour les chercheurs, l'hypothèse selon laquelle l'évènement serait la conséquence d'une collision entre anciens trous noirstrous noirs ou étoiles à neutronsétoiles à neutrons, tous deux résultats de l'effondrementeffondrement d'une étoile massive sur elle-même.
Les astronomesastronomes vont maintenant pointer le télescopetélescope KeckKeck installé à Hawaï vers cette région du ciel afin de mieux comprendre l'environnement spatial de l'explosion.