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Simulation d'un trou noir (centre) et de son disque d'accrétion (vert-jaune-rouge)
Hawking, en accord avec la théorie de la relativité générale d'Albert EinsteinEinstein, affirmait que les trous noirs étaient des singularités infiniment petites, ne possédant dès lors aucune structure et ne pouvant donc contenir d'information. Toute donnée concernant les particules pénétrant dans un trou noir serait perdue à jamais.
Cette théorie était en contradiction avec celle de la physique quantique, selon laquelle tout processus est réversibleréversible. Un trou noir devrait donc stocker, d'une manière ou d'une autre, de l'information sur ce qu'il avale.
Or, mercredi dernier (21 juillet), dans le cadre de la 17ème conférence internationale sur la relativité générale et la gravitation à Dublin (Irlande), Hawking a admis s'être trompé. Ses travaux l'ont amené à conclure que les informations concernant un objet absorbé par un trou noir subsistent effectivement quelque part à l'intérieur de ce dernier et peuvent s'en échapper sous forme d'un rayonnement.
Cet aveu coûtera à Stephen HawkingStephen Hawking l'enjeu de son pari avec John Preskill : une encyclopédie !
Moins anecdotiquement, ses nouveaux arguments suggéreraient que les trous noirs ne sont donc pas de véritables singularités...
Les collègues physiciensphysiciens de Stephen Hawking accueillent ses déclarations avec réserve, attendant de lire sa publication complète avant de prendre position.
Rappelons que Stephen Hawking est gravement handicapé par une maladie neurologiquemaladie neurologique. Il se déplace en chaise roulante et parle par le truchement d'un ordinateurordinateur qui prononce les mots qu'il sélectionne sur un écran.