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La sonde lunaire SMART
En janvier, SMART-1SMART-1 commencera par procéder à des observations scientifiques. Le but principal de cette mission était toutefois de dévoiler les nouvelles technologies appliquées aux vaisseaux, et en particulier le système de propulsion solaire électrique.
Pour la première fois, des manoeuvres de gravidéviation, utilisant la gravitation de la lune, ont été réalisées par un vaisseau à propulsion électrique. SMART-1 a donc mis à l'épreuve de nouvelles techniques qui pourraient aboutir à une navigation autonome des vaisseaux.
SMART-1 a également déjà effectué des tests de communication dans l'espace lointain au cours des expériences KaTE et RSIS. Celles-ci prévoyaient de tester des transmissions radio à des fréquences beaucoup plus élevées que les fréquences radio traditionnelles. De telles transmissions permettront le transfert de volumes de plus en plus élevés de données scientifiques à partir de futurs vaisseaux. Au cours de l'expérience Laser Link, l'engin a dû tester s'il était possible de pointer un faisceau laser depuis la Terre sur un vaisseau se déplaçant dans l'espace lointain.
Dès janvier, lorsque SMART-1 entamera sa phase scientifique lunaire, il actionnera quatre instruments miniaturisés utilisés pour la première fois dans l'espace : une caméra, deux instruments à rayons Xrayons X et un spectromètrespectromètre à infrarougesinfrarouges. Ces instruments serviront à dresser une carte exhaustive des éléments chimiqueséléments chimiques présents sur la surface de la lune et permettront aux scientifiques de tester certaines théories relatives à sa naissance et à son évolution, notamment la croyance populaire selon laquelle la lune a été créée lors d'une collision entre un astéroïdeastéroïde et la Terre.