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Le télescope Planck en orbite(crédit : ESA 2002. Illustration by Medialab)
Pour la première fois, un satellite complet de l'ESA est mis à l'épreuve dans l'une des principales cuves de simulation FOCAL (Facility for Optical Calibration at Liège). Le modèle de qualification (engineering model) de l'observatoire spatial PlanckPlanck que réalise Alcatel Space y est arrivé à la mi-juin. Ce satellite scientifique européen, qui est l'une des pierre angulaires du programme scientifique Horizon 2000 Plus de l'ESA, doit subir des essais sous vide dans des conditions de froid intense (jusqu'à moins 250 degrés). Il est destiné à voir jusqu'à ce que nous croyons être le point de départpoint de départ de l'Univers, c'est-à-dire le fameux Big BangBig Bang : en fouillant dans les "vestiges" du bruit de fond cosmique, où naissent des galaxies et se forment des amas galactiquesamas galactiques, Planck doit constituer pour les astronomesastronomes et astrophysiciensastrophysiciens un chasseur de temps, à la découverte de l'explosion originelle !
Le modèle de qualification de Planck devant le simulateur FOCAL 5 (crédit : ESA)
Les essais de Planck qui ont démarré en juillet vont se poursuivre jusqu'en septembre. Ils sont effectués dans une installation de simulation spatiale qui a été soigneusement configurée avec une instrumentation spécifique, avec l'assistance technique de la société AMOS. Cette phase de tests qui doivent vérifier les performances de la vision infrarouge de Planck constitue la première étape de la mise au point de l'observatoire que l'ESA prévoit de placer - en même temps que l'observatoire Herschel - autour du point de Lagrange L2 (à 1,5 millions de km ) au moyen d'une Ariane 5Ariane 5 en 2007. Le modèle de vol de Planck est attendu au CSL pour la fin de l'année.