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Hors, la Russie est confrontée à de graves problèmes financiers ce qui obligent ses autorités à de douloureux arbitrages. Plessetsk ne sera donc pas le grand port spatial que souhaitait se doter Rosaviakosmos. Cette décision n'est pas dénuée de bons sens. Il ne faut pas oublier que le cosmodrome de BaïkonourBaïkonour est idéalement situé pour les vols habitésvols habités et offre un environnement de travail performant pour les missions spatiales et ce malgré des installations vieillissantes. Rappelons que StarsemStarsem, dont les actionnaires sont EADSEADS (35 %), ArianespaceArianespace (15 %), l'Agence aéronautique et spatiale russe Rosaviakosmos (25 %) et le Centre spatial de Samara TsSKB-Progress (25 %), est installée sur le site de Baïkonour. La société a ses propres installations et mène ses campagnes de lancement avec le succès qu'on lui connaît.
Aujourd'hui, la Russie souhaite prolonger son bail et louer le cosmodrome de Baïkonour jusqu'en 2044, nonobstant les contacts réguliers avec les responsables du CNES en vu de l'implantation du lanceur SoyuzSoyuz et la possibilité de lancer, un jour, des missions habitées vers l'ISSISS depuis Kourou.
Décollage du lanceur russe Zémiorka-Soyouz depuis la base de Baïkonour, le 21 octobre 2001.
A bord du vaisseau Soyouz TM-32, les trois spationautes de la mission Andromède dont Claudie Haigneré
© ESA/CNES/S.CORVAJA, 2001
Note :
Construit dans les années 50, le cosmodrome de Baïkonour s'est retrouvé après la chute de l'URSS sur le territoire du Kazakhstan, aujourd'hui pays indépendant, et qui le loue pour 115 millions de dollars par an.
Par Rémy DecourtRémy Decourt, de Flashespace.com