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PHOTO ESA / D. Ducros
Certes, avec une température avoisinant les -140°C, l'océan en question n'est pas composé d'eau mais peut-être d'un hydrocarbure comme le méthane.
Les données de la sonde Voyager, recueillies en novembre 1980 et août 1981, puis plus tard celles du télescope spatial Hubble ont bien renforcé cette dernière hypothèse mais rien jusqu'à ce jour n'était vraiment probant.
Pour tirer le mystère au clair, des chercheurs de l'Université Cornell (New York), de l'Université de Virginie et du Jet Propulsion Laboratory (Californie) ont il y a deux ans, grâce au radiotélescope d'Areciboradiotélescope d'Arecibo à Puerto Rico, envoyé dans l'espace une série de 25 pulsations d'ondes radios.
Celles-ci ont parcouru plus de 1200 millions de kilomètres pour atteindre TitanTitan avant de rebondir vers la Terre : un aller-retour de 2 heures 15 minutes.
Pour les trois quarts des échos, les astronomesastronomes ont détecté une réflexion très prononcée qu'ils expliquent par la présence d'une surface lisse qui constituerait l'indice d'un océan.
Néanmoins il pourrait également s'agir d'une surface "molle" de composition inconnue.
Du coup, la question reste en suspens ; jusqu'en juillet prochain tout du moins, le temps pour le vaisseau Cassini de parvenir jusqu'à SaturneSaturne et d'envoyer une sonde d'étude sur Titan.