Opportunity n'est plus qu'à quelques encablures du cratère Victoria - moins d'un kilomètre - mais, depuis le mois dernier, le Rover est enlisé dans une dune. Depuis, les ingénieurs de la NASA en charge du programme s'emploient à le dégager.

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    Rover et Opportunity : deux explorateurs des plus tenaces !(Crédits : JPL/NASA)

    Rover et Opportunity : deux explorateurs des plus tenaces !(Crédits : JPL/NASA)

    Heureusement, même s'il ne progresse plus qu'au ralenti, le robotrobot continue à analyser la composition de l'atmosphèreatmosphère et des fragments de roche. Le dernier en date : Cheyenne.

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    Opportunity avance péniblement vers le cratère Victoria<br />Sa route jusqu'au cratère est bordée de petites vagues de sable qu'il devra prendre soin d'éviter, et jalonnée de petits cailloux arrondis.<br /> (Crédits : Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)

    Opportunity avance péniblement vers le cratère Victoria
    Sa route jusqu'au cratère est bordée de petites vagues de sable qu'il devra prendre soin d'éviter, et jalonnée de petits cailloux arrondis.
    (Crédits : Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)

    Opportunity a du mal à obéir

    Le Rover OpportunityOpportunity avançait comme prévu en direction du cratère Victoria jusqu'à ce qu'il se trouve empêtré dans une dune. La semaine dernière, la Nasa lui a donné l'ordre de progresser de cinq mètres, mais le robot n'a répondu qu'en avançant de... 9 centimètres ! Ce petit pas succède à de nombreuses requêtesrequêtes de la Nasa auxquelles le robot martien n'a accédé que timidement : Le 17 mai, 2 petits centimètres de mieux, alors que les ingénieurs demandaient une progression de 4 mètres, et le 18 mai 4 centimètres au lieu des 8 mètres réclamés. Enlisé, Opportunity éprouve le plus grand mal à obéir...

    Fort heureusement, le robot continue à jongler avec ses instruments scientifiques et à analyser tous azimuts son environnement. Ainsi, le 13 mai, il a entrepris d'étudier Cheyenne, un rocher qu'il a commencé par délester du sablesable indésirable avant de le photographier sous toutes les coutures. Résultat : une mosaïque de 6 centimètres carré, dont la résolutionrésolution est de 30 microns par pixelpixel.

    Le rocher Cheyenne analysé par Opportunity <br />(Crédits : Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)

    Le rocher Cheyenne analysé par Opportunity
    (Crédits : Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA)

    La route d'Opportunity jusqu'au cratère Victoria est bordée de petites vaguesvagues de sable qu'il prendra soin d'éviter, et jalonnée de petits cailloux arrondis.

    Spirit au repos ?

    Pendant ce temps, son frère jumeaujumeau Spirit est « garé » dans son Winter Haven, le flanc exposé au nord sur lequel il passera l'hiverhiver martien, et d'où il tirera le meilleur parti possible des rayons du Soleil. Mais, s'il ne se déplacera plus, SpiritSpirit ne restera pas le bras robotiquerobotique croisé, puisqu'il s'attellera à une tache de longue haleine : analyser les environs, et permettre aux scientifiques de mieux comprendre le rôle joué par le ventvent sur la planète rouge.

    Les Rovers poursuivent leur troisième année d'exploration sur Mars. Etant donnée sa ténacitéténacité, et celle des ingénieurs de la Nasa, nul doute qu'Opportunity saura se tirer de la dune dans laquelle il s'est empêtré, et qu'il poursuivra sa route vers le cratère Victoria.