Chefs d'agences, directeurs d'instituts de recherches spatiales, constructeurs de fusées, prestataires de lancements, scientifiques, ingénieurs… L'IAC 2004 réunit les plus grands acteurs du spatial.

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    Mais l'IAF (Fédération Internationale d'Astronautique, voir une précédente rubrique), qui organise ce congrès, a aussi pour volonté de faire participer les étudiants et jeunes de tous pays engagés dans des activités ou études spatiales.

    <br />Une partie de l'équipe du SGAC (Space Generation Advisory Council) présente à l'IAC 2004 de Vancouver.<br />&copy; Espace Magazine

    Une partie de l'équipe du SGAC (Space Generation Advisory Council) présente à l'IAC 2004 de Vancouver.
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    Et c'est pourquoi nous retrouvons à Vancouver des représentants du Space Generation Advisory Council (SGAC). Cette organisation internationale à but non-lucratif est une émanation des Nations Unies. Le SGAC a d'ailleurs le statut d'observateur permanent auprès du comité du COPUOS (Committe On the Peaceful Uses of Outer Space) de l'ONU.

    <br />Paul Reilly, co-directeur du SGAC. Un jeune irlandais, avant tout citoyen du monde et passionné d'espace.<br />&copy; Espace Magazine

    Paul Reilly, co-directeur du SGAC. Un jeune irlandais, avant tout citoyen du monde et passionné d'espace.
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    Paul Reilly, un jeune irlandais, co-directeur du SGAC, nous explique comment est né sa passion pour l'espace et comment le SGAC fait entendre l'avis des jeunes.

    - Comment est né votre passion pour l'espace ?

    - Paul Reilly : Tout a commencé lorsque, jeune, je regardais le ciel et les étoiles. Un sentiment d'émerveillement est alors né : qu'y a t'il là-bas ? La vie existe-t-elle ailleurs que sur Terre ? Ceci m'a amené à m'intéresser à la science et la technologie, puis à étudier la physique et de là à m'intéresser plus particulièrement à l'espace.

    - En travaillant au Space Generation Advisory Council, avez-vous l'impression de participer à un rapprochement entre les jeunes du monde autour du thème de l'espace ?

    - Paul Reilly : Oui, car le SGAC réunit des jeunes issus de tous les pays membres de l'ONU. Dans chaque pays se déroulent des élections qui désignent un représentant au SGAC. Le SGAC peut alors faire entendre les points de vue des jeunes auprès des Nations Unies au COPUOS (Committee On the Peaceful Uses of Outer Space - comité sur les utilisations pacifiques de l'espace).

    Précisons que le SGAC n'est pas un club fermé et que toute personne désireuse de participer peut le contacter (voir liste des sites web en fin d'article).

    Le SGAC est aussi une organisation qui s'engage concrètement lors de processus institutionnels importants.

    Ainsi, le SGAC a participé à l'élaboration du Livre Blanc sur l'espace de l'Union Européenne en relayant la vision et les aspirations que les jeunes avaient du spatial. Un document a été remis à l'époque au commissaire européen Philippe Busquin. Aujourd'hui, le projet de constitution européenne reconnaît la compétence de l'Union en matièrematière spatiale.

    Le SGAC est également à l'origine de la Yuri's Night, gigantesque fête mondiale de l'espace. Yuri's Night fédère ainsi de nombreuses initiatives commémoratives à travers la planète, chaque 12 avril, date du vol historique de Youri GagarineYouri Gagarine.

    Citons également CosmosCosmos Education, un programme d'éducation des sciences auprès des écoles dans les pays défavorisés, notamment l'Afrique. En 2002, Cosmos Education a visité 54 écoles et ainsi sensibilisé plus de 9.000 enfants et étudiants aux sciences et aux techniques.