La mission de retour d'échantillons martiens, Mars Simple Return (MSR), auquel la France (CNES) devait participer en partenariat avec les Etats-Unis (NASA), réclame un budget trop élevé pour le CNES.

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    L'orbiteur français de la mission MSR (Crédit : CNES/ESA/Arianespace)

    L'orbiteur français de la mission MSR (Crédit : CNES/ESA/Arianespace)

    Dans la mission MSRMSR (prévue aux environ de 2013-2014), la France doit normalement fournir un orbiteur qui permettra de capturer et de ramener les échantillons de sol martien sur Terre. Le CNES doit aussi fournir 4 petites stations, les NetLander qui étudieront la météométéo martienne et la sismologiesismologie de la planète.
    En 2007, la France doit envoyer vers Mars un orbiteur similaire à celui qui sera envoyé en 2014, il permettra de tester la technique de capture des échantillons en orbite martienne au moyen d'un laser (voir photo ci-dessous). Cette mission est incluse dans le programme français d'exploration de Mars : Mars Premier.

    Or, selon des sources proches du dossier, la participation française à la mission de retour d'échantillons serait supprimée totalement, c'est à dire l'orbiteur et les Netlander. Les Netlanders auraient eux une chance de survie en étant probablement intégrés dans le programme Auroraprogramme Aurora de l'ESA (Agence Spatiale EuropéenneAgence Spatiale Européenne).

    Cette situation attristante pour tous les français et européens passionnés de Mars et de son exploration révèle des difficultés budgétaires au sein du CNES. Le programme Mars Premier était évalué à 500 millions d'Euros, dont 350 pour la participation au retour d'échantillon. On peut donc dire que Mars Premier fait les frais des difficultés financières de l'agence qui a ainsi effectué une dure sélection au profit d'autres secteurs de l'exploration spatiale, mais au dépend de l'exploration martienne.

    Si la France renonçait définitivement à Mars Premier, cela signifierait que l'exploration de la planète rouge serait menée uniquement par les Etats-Unis vu qu'aucun pays à part le notre, et les Etats-Unis bien sûr, n'a prévu de programme d'exploration vers Mars.