Les derniers travaux de Steve Allen, de l'Institut d'astronomie de Cambridge (Grande-Bretagne), et de ses collègues, viennent confirmer ce que d'autres astronomes avaient mesuré pour la première fois en 1998, à savoir une accélération continue de l'expansion de notre Univers.

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Crédits : http://www.chez.com/astronetIci,un nuage de matière noire masque la lumière émise par derrière

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Financés par la NASA, les chercheurs britanniques ont utilisé le télescope spatial Chandra pour étudier 26 amas de galaxies, distants de 1 à 10 milliards d'années-lumière, et évaluer leur éloignement en fonction de l'intensité des rayons X.

Leurs résultats montrent que l'Univers continue de s'étendre, et de plus en plus vite, sous l'influence de ce que l'on appelle "l'énergie noire". En effet, les étoiles et les galaxies observables ne représentent qu'un petit pourcentage de la masse totale du Cosmos.
Il faut donc faire intervenir un autre type de matière indétectable, appelée "matière noire".

Mais l'expansion elle-même de l'Univers et son accélération ne peuvent s'expliquer que si le vide contient un élément capable de repousser les bords : "l'énergie noire". Les astrophysiciens ont évalué la répartition de ces constituants ainsi : 4% pour la matière visible, 21% pour la matière noire et 75% pour l'énergie noire. Cette dernière aurait par ailleurs commencé à jouer un rôle il y a environ 6 milliards d'années.

La question est maintenant de savoir si cette fameuse énergie reste constante dans le temps. Si c'est le cas, alors l'Univers, en perpétuelle accélération, connaîtra un Big Rip et les étoiles se déchireront en particules subatomiques. Dans l'hypothèse contraire, ce sera le Big Crunch, c'est-à-dire un effondrement totale de notre Univers.