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Les chercheurs décortiquent les tremblements de lune
Depuis, ces appareils ont cessé d'émettre mais les informations recueillies continuent d'être épluchées par les chercheurs. Car sur les 12 500 événements sismiques enregistrés, seuls 40% ont été classifiés jusque-là.
Yosio Nakamura, de l'Université du Texas, et ses collègues ont repris des données qui étaient sur support papier dans les années 1970 pour les faire analyser par des ordinateursordinateurs. A l'époque d'ApolloApollo, les instruments de mesure avaient repéré 28 secousses de surface sur 8 ans dont une de magnitude de 5.0 ; mais la majorité des "tremblements de lunetremblements de lune" détectés constituent de petits séismesséismes localisés entre 800 et 1100 km de profondeur.
L'examen de 9000 événements encore non identifiés a ainsi permis de révéler quelques 5885 évènements sismiques supplémentaires répartis sur 250 nouvelles zones d'activité. Mis à part une trentaine située sur la face cachée, tous les sites se trouvent du côté orienté vers la Terre.
Pour les chercheurs, cette asymétrie est à mettre sur le compte soit d'une différence de composition entre les deux faces, soit d'une structure interne particulière qui empêcherait ou refléterait la propagation des ondes sismiquesondes sismiques. Ils ont par ailleurs noté une cyclicité des perturbations en phase avec la rotation de la lune autour de la terre, suggérant un lien avec les effets de marée. Mais il faudra sans doute attendre les futures missions lunaires pour reconstituer - notamment sur la face caché de notre satellite - un réseau d'instruments de mesure susceptible d'aider à trancher définitivement la question.