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L'Onu et son Bureau des affaires spatiales (à l'image son chef) sont deux organisations susceptibles de parler au nom de l'Humanité. Pas d'ambassadeur mais des interlocuteurs qualifiés pour le faire. Crédit Droit réservé
Dimanche, le Sunday Times annonçait qu'un poste d'ambassadeur allait être créé pour représenter l'Humanité auprès d'éventuels visiteurs extra-terrestres. Ce haut dignitaire était paraît-il déjà choisi, en la personne de l'astrophysicienne malaisienne Mazlan Othman, patronne de l'UNOOSA (Bureau des Nations unies pour les affaires spatiales extra-atmosphériques).
Peu connu du grand public, l'UNOOSA est un organisme qui vise à encourager la coopération internationale de l'utilisation pacifique de l'espace extra-atmosphérique sur le plan scientifique mais également sur le plan juridique. Il semble effectivement tout désigné pour une aussi vaste mission.
Mais par communiqué, l'Onu vient de démentir énergiquement cette information, qui a ensuite été relayée par la presse anglophone et différents blogsblogs. Ce démenti onusien ne signifie pas pour autant que les grands de ce monde se désintéressent de cette question et ne se préparent pas à une éventuelle rencontre. L'Onu et son Bureau des affaires spatiales sont les deux organismes qui seront très vraisemblablement sollicités pour apporter une réponse coordonnée si d'aventure une civilisation extraterrestre venait à contacter l'Humanité.
Ce petit fait divers s'inscrit dans un contexte favorable à cette question. Entre la découverte d'une multitude d'exoplanètes, qui augmente les possibilités de trouver de la vie extraterrestre, le fait que de nombreux pays (dont la France) ont déclassifié leurs dossiers concernant les Ovnis ou encore les promesses faites par le candidat Obama de lever le voile sur une partie des dossiers secrets de la CIA et de la NSA sur ces sujets, concrétisées par le renforcement de la loi sur la liberté d'information ; force est de constater que la vie extraterrestre semble de nouveau susciter un très grand intérêt.
La préparation à une rencontre extraterrestre, bonne ou mauvaise idée ?
Mais, soyons réalistes (quoi que...). Comme l'expliquent certains scientifiques, il est plus que probable que le premier contact avec une civilisation extraterrestre ait lieu à travers des ondes radio ou des signaux de lumière plutôt que par un contact physique. Reste que cette décision ne ravit pas tout le monde. Stephen Hawking, le célèbre astrophysicienastrophysicien, est convaincu que si une civilisation extraterrestre technologiquement avancée existe, elle serait une menace pour l'espèceespèce humaine. « Si les aliens nous rendent visite un jour, je pense que l'issue serait semblable à celle de l'arrivée de Christophe Colomb en Amérique, qui ne se passa pas très bien pour les Indiens d'Amérique », a-t-il dit en début d'année.