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Hier matin, les activités routinières à bord de la Station spatiale internationale ont été perturbées par un signal d'alarme qui a retenti dans le complexe orbitalcomplexe orbital. D'après le Centre de contrôle russe, il s'agirait d'une fuite d’ammoniac survenue dans la partie américaine de l'ISSISS. Une information que n'a pas pu confirmer la Nasa évoquant un dysfonctionnement d'un capteurcapteur.
Mais, comme tous les précédents incidents à bord de la Station, celui-ci a également été pris très au sérieux. Les six membres de l'équipage (trois Russes, deux Américains et une Italienne) se sont réfugiés provisoirement dans le secteur russe de la Station en suivant une procédure de sauvegardesauvegarde qui ne les a jamais mis en danger.
La Station spatiale vue par le dernier équipage d'une navette, en juillet 2011. © Nasa
Mieux qu’un entraînement
Plus tard dans la journée, la Nasa a conclu qu'il s'agissait vraisemblablement d'une fausse alerte et qu'elle continuait à en déterminer l'origine. Néanmoins, s'il s'agissait d'une fuite d'ammoniac, ce ne serait pas la première détectée à bord de l'ISS. En mai 2013, deux astronautes étaient sortis à l'extérieur de l'ISS pour réparer une fuite survenue dans le système utilisé pour refroidir les circuits par lesquels transite l'électricité produite par des panneaux solaires.
En tout cas, vu les effets de ce gaz sur l'organisme (très fortes irritations des yeuxyeux et des poumonspoumons), si de l'ammoniac flottait dans l'atmosphèreatmosphère de la Station, l'équipage s'en serait déjà rendu compte.
Cela dit, cet incident a mis en avant la très bonne réactivité des équipes au sol et la bonne coordination des Centres de contrôle américain et russe de l'ISS. À bord, l'équipage, entraîné à faire face à tout type d'incident, a suivi la procédure qui prévoit non seulement leur mise en sécurité rapide mais également de prendre des mesures de préventionprévention des risques concernant les activités alors en cours (entretien, expérience). Car, en se mettant à l'abri, l'équipage ne doit pas provoquer indirectement une situation à risque ou un nouvel incident.
Pour rappel, le première module a été lancé en novembre 1998 et certains équipements ont dépassé leur durée de vie. Vu le vieillissement de la Station spatiale, ce type d'alerte risque donc de devenir plus courant à l'avenir.